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« Travelo » de Florent Peyre ou comment le dominant explique l’autodérision aux dominé-es…

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Le samedi 29 août 2015 était diffusée sur TF1 une émission intitulée “La grande soirée des parodies”. Parmi les dites parodies se trouvait une parodie du clip “Rise like a phoenix” de Conchita Wurst par l’humoriste Florent Peyre intitulée “Travelo”.

La vidéo à fait polémique au point que l’humoriste a présenté ses excuses (façon de parler…) et que la chaîne a retiré le clip de Youtube.[1]

Premièrement, pour ceux qui serait tentés de mettre en commentaire “C’est pas grave, c’est de l’humour”, allez faire un tour par-là : http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2012/08/lhumour-est-une-chose-trop-serieuse.html

Deuxièmement, nous allons voir pourquoi ce clip est aussi problématique.

Conchita Wurst est devenue célèbre en gagnant l’édition 2014 du concourt de l’Eurovision, avec sa chanson “Rise like a phoenix”. Sa participation avait fait polémique[2] et Wurst avait dû faire face à une campagne de boycott contre elle[3].

Conchita Wurst est un personnage de drag-queen et chanteuse autrichienne créée et interprétée par Thomas « Tom » Neuwirth. Neuwirth s’identifie comme homme cisgenre et drag-queen et non pas comme femme trans[4].

Conchita-Wurst-alias-Thomas-Neuwirth-lors-de-l-emission-Starmania-a-Vienne-le-23-janvier-2007_exact1024x768_pNeuwirth, l’interprète de Conchita Wurst

Une personne trans est une personne qui ne s’identifie pas au genre qui lui a été associé à la naissance, adopte une identité et/ou expression de genre différente et peut avoir recours ou non à de la chirurgie pour changer et/ou acquérir certaines caractéristiques physiques associées à ce genre.

Cf : http://nonbinary.org/wiki/Sex#gender_assigned_at_birth

http://nonbinary.org/wiki/Transgender

Une personne cis est une personne qui s’identifie au genre qui lui a été assigné à la naissance.

Il existe de multiples façons de vivre une identité trans : homme, femme, agenre[5], androgyne[6], genre fluide[7], etc…

Une drag queen est une personne (de n’importe quel genre) interprétant un personnage féminin basé sur un archétype de la féminité, généralement à des fins récréatives ou de spectacle.

Le cross-dressing (qu’on traduit généralement par « travestissement[8] ») est le fait de porter des vêtements généralement associés à un genre autre que celui auquel on vit de façon ponctuelle ou régulière.

Ces deux pratiques peuvent être pratiquées par des personnes cis et trans. Ce qui signifie que les personnes trans ne sont pas forcément crossed-dressed et que les personnes qui pratiquent le cross-dressing ne sont pas forcément trans.

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Voici donc le clip original de Conchita Wurst :

https://www.youtube.com/watch?v=ToqNa0rqUtY

Le clip joue sur une esthétique très “diva”, les paroles racontent l’histoire d’une femme blessée par une ou un partenaire et déclarant qu’elle va “s’en remettre” et qu’il va y avoir des “représailles”…

La parodie de Florent Peyre reprend la musique et la structure des paroles de “Color Gitano” de Kendji Girac, ainsi que l’esthétique du clip de Conchita Wurst :

https://www.youtube.com/watch?v=Z0WSRnSV9hI

La première chose qui pose problème est l’utilisation du terme fortement péjoratif “travelo” qui sert de titre à la chanson. Si certaines populations discriminées se sont appropriées des termes insultants pour en faire des revendications, ce n’est pas une raison pour que les dominants fassent de même. Utiliser une insulte par humour est un processus d’exclusion très violent.

La chanson fait également joyeusement l’amalgame entre personne trans et travestissement : “avec des seins et un zizi”, “une femme avec un cadeau”, “plus asticot qu’abricot”. Neuwirth est un homme déguisé en femme, il ne s’agit absolument pas d’une femme trans qui aurait conservé son pénis. Amalgamer les différentes identités de genre contribue grandement à les invisibiliser. Une identité trans ne se réduit pas à une performance scénique ou à une façon de s’habiller contrairement à ce que certains veulent bien croire. Conchita Wurst est un personnage de drag-queen construit selon des codes de féminité volontairement exagérés et exubérants (robe longue, pétales de roses, ventilateur dans les cheveux…). Les personnes trans ne se déguisent pas, ne se donnent pas en spectacles, ielles sont juste ielles-mêmes et s’habillent de la façon qui correspond à leur identité (quand ielles le peuvent). Alors que les trans se battent pour pour l’acceptation et la reconnaissance de leurs identités, les confondre avec les personnes pratiquant le cross-dressing et les drag-queen est profondément transphobe. Cela revient à nier les particularités des individus pour les mettre tous dans le même sac.

La plus grande partie de la chanson est dédiée à des considérations anatomiques :”y’a deux cerises sur le gâteau”, “y’a une surprise sous le capot”. Dans son émission “Last week tonight”, John Oliver dénonce le fait que les personnes trans sont en permanence ramenées à leur physique et en particulier à leurs parties génitales…

De 0:39 à 1:33 (mais si vous comprenez l’anglais, je vous conseille de regarder l’intégralité de la vidéo…)

https://www.youtube.com/watch?v=hmoAX9f6MOc

« But for all the strikes transgender people have made lately, let’s not get too complacent about how far we’ve come, because they still face a host of obstacles.

Even when the news media are trying to be supportive, they can make dumb mistakes…

  • Your private parts are different now, aren’t they?
  • Shush, I don’t want to talk about it, because it’s really personal
  • Don’t you feel funny with the wrong genitalia when you stand up in a women bathroom?
  • You’ve got breast implants?
  • You know…
  • They’re tasteful whatever’s going on there
  • Thank you
  • So if I saw you undressed, you would look like a woman to me, totally, yes?

What are you doing? It is no more okay to ask transgender people about their sex organs that it would be to ask Jimmy Carter whether or not he’s circumcised… »

 Traduction:

« Mais malgré toutes les avancées que les personnes transgenres ont obtenues récemment, ne soyons pas trop satisfait du chemin que nous avons parcouru, car ils doivent toujours face à de nombreux obstacles.

Même quand les medias tentent d’être bienveillants, ils font des erreurs stupides…

  • Vos organes génitaux  sont différentes, n’est-ce pas ?
  • Chut, Je ne veux pas en parler, c’est vraiment très personnel
  • Ne vous sentez-vous pas mal à l’aise quand vous êtes dans les toilettes des femmes avec les mauvaises organes génitaux ?
  • Vous avez des implants mammaires ? 
  • Vous savez…
  • Ils sont splendides quoi qu’il en soit 
  • Merci
  • Si je vous voyais sans vêtements, vous ressembleriez à une femme, totalement, n’est-ce pas ?

Qu’est-ce que vous faites ? Ce n’est pas plus approprié d’interroger les personnes transgenres sur leurs parties génitales que de demander à Jimmy Carter s’il est circoncis… »

Que cela soit fait avec ou sans intention malveillante, réduire en permanence les personnes à leur physique est objectifiant.  Illes ne sont alors plus considéré.e.s comme des individus à part entière, ayant une personnalité et un vécu propre, mais seulement comme des corps.

Comme le souligne Laverne Cox, actrice trans, se focaliser sur les parties génitales, la chirurgie et le corps des trans invisibilise aussi grandement les violences qu’ielles peuvent subir.

https://www.youtube.com/watch?v=sMH8FH7O9xA

« I think that the preoccupation with transition, with surgery, objectifies trans people, and then we don’t get to really deal with the real lived experiences, the reality of trans people’s lives, that still often we’re target of violence, we experience discrimination disproportionally to the rest of the community and unemployment rate is twice the national average, if you’re a trans person of color it’s four time the national average. The homicide rate in the LGBT community is highest among trans women. And when we focus on transition we don’t actually get to talk about those things. There’s a young woman named Islan Nettles who on August 17th was just walking on the streets with some friends, you know, minding her own business when she was catcalled by a couple of guys, once they realized she was trans, she was beaten into a coma and five days later she died. This is the reality of so many trans people’s lives in this country. Trans women of color whose lives are in danger simply for being who they are. And we’re looking for justice Islan Nettles and we’re looking for justice for so many trans people across this country and by focusing on bodies we don’t focus on that lived realities, on that oppression and that discrimination. »

Traduction :

« Je pense que le fait de se concentrer sur la transition, sur les opérations chirurgicales, objectifie les personnes trans, et que donc on ne s’occupe pas vraiment des expériences vraiment vécues, de ce que sont les réalités vécues par les personnes trans. Que souvent nous sommes les cibles de violences, nous subissons des discriminations de manière disproportionnée par rapport au reste de la communauté et le taux de chômage est deux fois plus élevé que la moyenne nationale. Si vous êtes une personne trans racisée, il est quatre fois plus élevé que la moyenne nationale. Le taux d’homicides le plus élevé dans la communauté LGBT est celui des femmes trans. Et lorsque nous nous nous concentrons sur la transition, ce sont de ces choses dont nous ne parlons pas. Il y a une jeune femme qui s’appelle Islan Netlles, qui le 17 août était juste en train de marcher dans la rue avec quelques ami-e-s, vous voyez, simplement en train de s’occuper de ses affaires, lorsqu’elle a été sifflée par deux gars. Lorsqu’ils ont réalisé qu’elle était trans, ils l’ont battue et mise dans le coma et elle est morte cinq jours plus tard. Voilà la réalité vécue par tant de personnes trans dans ce pays. Les femmes trans racisées dont les vies sont en danger juste pour être qui elles sont. Et nous demandons justice pour Islan Nettles, et nous demandons justice pour tant de personnes trans à travers le pays… et en se concentrant sur nos corps, on ne fait pas attention aux réalités vécues, sur cette oppression et ces discriminations. »

La parodie de Florent Peyre fait à deux reprises une blague sur la difficulté pour les personnes trans de choisir s’ielles doivent se diriger du côté des hommes ou des femmes dans les sanitaires : “j’suis perdue au hammam, chez les hommes ou chez les dames”, “je reste debout pour faire pipi”. Quand on sait que l’accès au sanitaires genrés est un réel problème pour les personnes trans et que cela donne lieu à de nombreuses discriminations, la plaisanterie a de quoi faire rire jaune…

http://www.slate.fr/life/86997/toilettes-transgenres

Le clip et la chanson jouent également sur le trope de la femme transgenre qui « trompe » l’homme hétéro en lui faisant croire qu’elle est une « vraie » femme (« y’a une surprise sous le capot »). Rappelons que l’identité de genre et l’orientation sexuelle sont deux choses distinctes et qu’une femme trans peut parfaitement être homo, bi, pan, multisexuelle… Et qu’un homme hétéro peut parfaitement être attiré par une femme trans. De nombreux gags visuels du clip montrent des hommes indifférents ou effrayés par les avances de « Kenjita », sauf que les hommes attirés par des trans sont eux aussi victimes d’insultes et de rejet (même quand ils sont hétérosexuels et que leur partenaire est une femme trans), cette violence rejailli directement sur les femmes trans.

Comme le fait remarquer Janet Mock sur son site, relayé par Ovidie :

« The shame that society attaches to these men, specifically attacking their sexuality and shaming their attraction, directly affects trans women. It affects the way we look at ourselves. It amplifies our body-image issues, our self-esteem, our sense of possibility, of daring for greatness, of aiming for something or somewhere greater. If a young trans woman believes that the only way she can share intimate space with a man is through secret hookups, bootycalls or transaction, she will be led to engage in risky sexual behaviors that make her more vulnerable to criminalization, disease and violence; she will be led to coddle a man who takes out his frustrations about his sexuality on her with his fists; she will be led to question whether she’s worthy enough to protect herself with a condom when a man tells her he loves her; she will be led to believe that she is not worthy of being seen, that being seen heightens her risk of violence therefore she must hide who she is at all costs in order to survive. »

Traduction :

« La honte que la société inflige à ces hommes, attaquant spécifiquement leur sexualité et leur faisant avoir honte de leur attirance, affecte directement les femmes trans. Cela affecte la façon dont nous nous considérons. Cela amplifie les problèmes que nous avons avec la représentation de nos corps, notre estime de nous, notre perception des possibilités de ce qui nous est possible, de ce que nous pouvons oser pour être formidables, de notre capacité à viser quelque chose ou quelque part de plus grand.

Si une jeune femme trans croit que le seul moyen qu’elle a de partager des moments intimes avec un homme est au travers de liaisons secrètes, de plans cul ou de passes, elle sera poussée à avoir un comportement sexuel à risques qui la rendra plus vulnérable à la criminalité, à la maladie et à la violence ; elle sera poussée à dorloter un homme qui passera ses frustrations sexuelles sur elle avec ses poings ; elle sera poussée à se demander si elle vaut la peine de se protéger avec un préservatif quand un homme lui dit qu’il l’aime ; elle sera poussée à penser qu’elle n’est pas digne d’être vue, qu’être vue augmente les risques de violence envers elle et que par conséquent elle doit cacher qui elle est à tout prix si elle veut survivre. »

Source : http://janetmock.com/2013/09/12/men-who-date-attracted-to-trans-women-stigma/#.UjHzDmRtU5o.twitter

L’article d’Ovidie : http://www.metronews.fr/blog/ovidie/2013/09/17/ces-femmes-qui-font-fantasmer-mais-que-lon-nepouse-pas/#more-1526

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En plus d’être transphobe la chanson tombe également dans le sexisme le plus binaire : “j’fais de la danse et du rugby”, “ma passion c’est les fleurs, et les marteaux-piqueurs”. Parce que des filles qui aiment et, soyons fous, pratiquent le rugby ça n’existe pas, pas plus que des hommes qui dansent… Entre deux références phalliques, l’humoriste égraine joyeusement les stéréotypes sur les hommes et les femmes.

« Un homme pour de faux », « masculin par hasard », Peyre sous-entend que Conchita serait un homme « par erreur ». On retrouve ici deux idées problématiques :

– une vision binaire du monde où l’on est soi un homme, soit une femme, alors qu’en réalité il existe plein de genres qui ne sont ni masculins, ni féminins.

– l’idée que les femmes trans ne sont pas des « vraies » femmes. Cette idée est également présente dans les multiples références à l’appareil génital que contient la chanson. Or les femmes trans sont des femmes à part entière, ce ne sont ni des femmes pour de faux, ni des hommes pour de faux. Les renvoyer à une identité masculine qu’elles ne reconnaissent pas et/ou douter de la validité de leur féminité est profondément transphobe.

À la suite du scandale, Florent Peyre a “présenté ses excuses” :

« Tout d’abord je souhaite remercier sincèrement toutes celles et ceux qui ont ri devant le clip de Kenjita. Merci beaucoup pour vos nombreux messages, tweets et likes, de félicitation, de soutien et tout simplement de joie. Si cette parodie a heurté la sensibilité de certains d’entre vous, j’en suis désolé. Mais gardons tout de même présent à l’esprit que c’est un sketch dont le but est d’amuser et de divertir et en aucun cas d’attiser la haine envers qui que ce soit. »

« De nombreuses paroles de ma chanson ont été reprises mais jamais le dernier couplet qui dit : « C’est vos regards croisant le mien, C’que vous pensez je m’en fous bien, Je suis monsieur, je suis madame, Ce n’est pas un drame ». Pour moi cette chanson est un hymne à l’autodérision, au respect d’autrui et à la liberté de chacun à vivre sa vie comme il l’entend,« 

« Respectons-nous, parlons-nous, aimons-nous et rions ensemble de nous-même et des autres. »

Source : http://www.closermag.fr/people/people-francais/florent-peyre-reagit-aux-accusations-de-transphobie-554081

Quand on sait que 85% des personnes transgenres ont déjà subi un acte transphobe[9], qu’elles sont obligées d’être suivie par un psychiatre qu’elles ne peuvent pas choisir si elles veulent avoir une opération et/ou obtenir des papiers, que leurs opérations ne sont pas prisent en charge par la sécu[10], tout ce dont elles ont besoin, c’est qu’un dominant leur explique comment faire preuve d’autodérision. Heureusement que les dominants continuent de se battre pour pouvoir se foutre de la gueule des minorités, sinon où irait le monde…

Et d’ailleurs Peyre est tellement « désolé » qu’il continue de faire la promotion de ce clip transphobe sur les réseaux sociaux :

http://www.meltybuzz.fr/travelo-de-kenjita-wurst-malgre-la-critique-florent-peyre-assume-et-continue-la-promotion-de-sa-parodie-a448940.html

Pour en savoir plus :

http://fr.calameo.com/books/00056478425088321f3eb

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1414435-florent-peyre-parodie-conchita-wurst-sur-tf1-ce-clip-est-transphobe-pour-3-raisons.html

Edit : Après certains commentaires postés sur ce site et notre compte Facebook, j’ai modifié la définition de « cross-dressing » ainsi que la notion de discrimination appliquée aux partenaires des trans.

Julie G.

[1] http://www.chartsinfrance.net/Kendji/news-98682.html

[2] http://www.rtl.fr/culture/medias-people/eurovision-les-6-scandales-qui-ont-marque-le-concours-7778411020

[3] http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/eurovision-2014-conchita-wurst-le-candidat-travesti-qui-fait-polemique-7771751591

[4]http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/conchita_wurst_je_ne_suis_pas_transsexuelle_je_suis_une_drag_queen_344614

[5] Agenre (aussi appelé « genre neutre ») est un terme utilisé pour décrire une personne sans identité de genre. Cette personne peut être de n’importe quel sexe, mais son corps ne manque pas forcément d’une identité de genre. Il arrive que ces personnes ne se sentent pas ennuyées par leur sexe biologique, mais certaines cherchent à paraître androgynes. Une personne agenre peut aussi être neutrois.

[6] L’androgynie est un terme décrivant un genre à la fois masculin et féminin, et qui se situe donc entre les deux. Fréquemment, ces personnes cherchent à avoir une apparence ambiguë. Certains individus ne sont androgynes que dans leur aspect physique et non par leur genre.

[7] Genre fluide ou fluidité du genre est un terme décrivant une personne qui fluctue entre les genres mais pas nécessairement tous.

Toutes les définitions sont tirées du site AVEN wiki.

[8] Je préfère utiliser le terme anglais, car travestissement peut avoir en français une connotation négative.

[9]  http://www.sos-transphobie.org/85-des-personnes-trans-ont-subi-des-actes-de-transphobie

[10] http://misskoala.canalblog.com/archives/2015/03/18/31723631.html

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27 réponses à « Travelo » de Florent Peyre ou comment le dominant explique l’autodérision aux dominé-es…

  1. «sauf que les hommes attirés par des trans sont eux aussi victimes de transphobie (même quand ils sont hétérosexuels et que leur partenaire est une femme trans)»

    Trop dur pour eux.

    Une petite analyse qui omet quand même de préciser que quand on regarde les violences conjugales (http://www.scottishtrans.org/wp-content/uploads/2013/03/trans_domestic_abuse.pdf) , pour les femmes trans comme pour les femmes cis, les mecs qui sortent avec elles ne sont pas la moindre des sources de violence…

    «Le cross-dressing (qu’on traduit généralement par « travestissement[8] ») est le fait de porter des vêtements généralement associés à un genre autre que celui qui nous a été assigné à la naissance de façon ponctuelle ou régulière.»

    Cette définition est transphobe, et revient en fait à dire que les personnes trans se trasvestissent lorsqu’elles s’habillent dans leur genre… Dire « un genre autre que celui dans lequel on vit » aurait été moins transphobe maladroit.

    • Bonjour et merci de votre commentaire,

      J’ai modifié la définition du cross-dressing, qui était effectivement transphobe, je suis désolée si j’ai blessé qui que ce soit.

      Merci pour l’article. Je n’ai pas encore eu le temps de tout lire, mais cela à l’air très intéressant.

      Effectivement, les partenaires des trans ne subissent absolument des discriminations comparables aux trans elleux-mêmes, c’est pour cela que je cite l’article de Janet Mock précisant que cette transphobie rejailli directement sur les femmes trans.

  2. Bref, cet article établi une fois de plus que, comme tout totalitarisme, le politiquement correct interdit toute forme de rire.

    • Il est encor possible de rire de toi ^^
      On peu aussi rire des hommes cis-héteros et blancs et il y a tout a faire dans se registre bon peu aussi rire d’autre chose que des personnes, rire de situations, du non sens. Le choix reste vaste et c’est stimulant de chercher à rire de manière nouvelle. Mais tu peu aussi ronchonner sur cet affreux politiquement correcte (qui consiste à ne pas rire des groupes opprimés). Il n’empêche que l’humour a plusieurs fonctions dont certaines servent l’exclusion et c’est pas une atteinte à l’humour que de penser que le rire mérite mieux que ca.

    • Ca me fait rire les gens qui parlent du politiquement correct, c’est déjà ça de gagné pour l’humour.
      Vous avez quand même du mal à comprendre des trucs basiques 🙂 Taper sur les gens qui souffrent, ce n’est pas drôle, c’est juste agressif. Il faut quand même être un individu sacrément dénué d’empathie pour se dire « mouahahaha, déjà que ces personnes en prennent plein la gueule à longueur de temps, c’est en plus trop BON de se moquer d’eux ». Mais c’est vrai que c’est mille fois plus facile quand on est limité dans ses capacités de création de taper encore et toujours sur les mêmes!

      • Les hommes cis hétéros et blancs sont bien les seuls dont on puisse encore rire.
        Une question: a-t-on le droit d’avoir une autre opinion que celle mentionnée ici, y a-t-il une certaine variabilité, ou c’est le seule et unique vérité?

        • On n’est pas en train de parler de l’horticulture du quinzième siècle en Bretagne, mais d’oppressions. Donc non, créer un espace qui essaie d’améliorer les choses, ce n’est pas accorder 5 minutes d’écoute polie aux trans puis 5 minutes d’écoute polie aux transphobes.

          • Il me semblait pourtant que ce site laissait tout le monde s’exprimer, même lorsque le discours était franchement à l’opposé de la « ligne du site ».

            C’est aussi ce qui fait son charme à mes yeux, le fait qu’il y ait un débat d’idées et des arguments échangés que l’on peut soupeser en conscience et non pas un seul et unique discours et une censure des « mal pensants ».

          • Nous n’avons pas de politique définie a priori pour tout-e-s les contributrices/teurs du site (chaque auteur-e décide individuellement d’approuver ou pas les commentaires postés sous ses articles), mais globalement, nous laissons passer l’immense majorité des commentaires (le commentaire de Lilou relève juste de l’accusation gratuite et infondée, qui vise juste à essayer de nous faire passer pour des staliniennes en herbe 🙂 ).

            Personnellement, les seuls commentaires que je n’approuve pas sous mes articles sont ceux qui sont insultants et violents, parce que pour moi le but de ce genre de site c’est de discuter de manière constructive, pas d’offrir un nouvel espace d’expression aux dominants dont le seul but est de réaffirmer leur domination à coup de violences verbales transphobes, sexistes, racistes, etc. Et si l’on veut un espace un minimum « safe » pour pouvoir discuter, je pense qu’il vaut mieux refuser ce genre de violences. (Encore une fois, je dis ça mais on laisse déjà passer beaucoup de choses sur ce site… L’elfe a par exemple expliqué pourquoi elle ne publiait pas un grand nombre de commentaires, et je trouve ses arguments tout à fait recevables : http://lesquestionscomposent.fr/epidemie-inquietante/ http://lesquestionscomposent.fr/avant-de-commenter/ ).

          • (le commentaire de Lilou relève juste de l’accusation gratuite et infondée, qui vise juste à essayer de nous faire passer pour des staliniennes en herbe 🙂 ).

            Peut-être que vous avez raison.
            Mais en même temps si après 3 lignes de commentaire ont l’invite à se taire, on ne le saura pas.
            Ça pourrait aussi se lire comme « a-t-on le droit de penser différemment de ce qui est écrit dans l’article ? »

            Et si c’était sa question, elle a reçu comme réponse « non, tais-toi, tu es une dominante transphobe ».
            Ce que je trouvais un petit peu extrême, vu que même si elle fait un peu de mauvais esprit, elle n’est pas insultante, ni sexiste ni transphobe ni raciste. Enfin, pas d’après mes critères personnels. Ou alors on verse dans la lecture de pensée.

            Je connaissais le blog de l’elfe et j’avais déjà lu son article.

            Bah globalement, je trouve pour ma part que c’est aux personnes qui font un blog de décider de ce qu’elles sont prêtent à tolérer ou non dessus, maintenant, je trouve cela plus constructif lorsque l’on laisse les gens exprimer leur opinion (avis personnel).

            Je comprends que l’on supprime les insultes mais sinon je n’aime pas trop le principe de n’avoir que des commentaires élogieux ou laudatifs sous les articles.

            J’aime bien lire les commentaires sur « le cinéma est politique », et même lorsque cela est un peu agressif, car il en sort souvent des choses très intéressantes, je pense par exemple à Mad Meg (je crois) qui répondait à je ne sais plus qui et qui donnait des idées très intéressantes et des liens sur les violences conjugales(il me semble), choses qui ne seraient pas arrivée si le commentateur misogyne avait été censuré…

            Bref, je suis pour ma part d’accord avec certains propos dans l’article mais pas du tout avec d’autres. C’est juste qu’en lisant la réponse faîtes à Lilou ça m’a vraiment donné l’impression qu’il serait impossible d’en débattre.

  3. J’arrive longtemps après la « bataille », mais je tenais à ajouter une pensée concernant le « besoin » des commentant opposés à l’idée d’un article à sujet sensible (j’entends ici concernant une catégorie de personne minorée et tout ce que cela sous entend enterme de pressions sociales) de laisser libre cours à leurs avis contraires, qu’ils soient respectueux ou agressifs : Ok c’est laisser une certaine liberté d’expression pour tous les avis, mais c’est aussi comme évoqué plus haut risquer de faire fuir une fois de plus les personnes potentiellement directement concernées par le sujet qui ne voudront même pas tenter de débattre avec des gens résolument opposées à leur avis sans avoir leur expérience du-dit sujet.
    La violence symbolique commence longtemps avant l’agression, longtemps avant l’insulte, longtemps avant le faux humour méprisant. La violence symbolique commence entre autre dès le vol de temps de parole (que ce soit en parodiant le groupe minoré comme dans de sujet de l’article, ou en venant exprimer son ressentit extérieur au sujet comme dans les commentaire juste au dessus).
    C’est chiant de faire partie du groupe dominant : dès qu’on exprime son avis, on risque de faire peser une sempiternelle fois le joug de l’illégitimité d’expression aux personnes plus concernées que soit sur un sujet donné… Mais c’est pas grave, ça se soigne très bien, il faut juste commencer par apprendre l’humilité, et un fait tout bête : donner son avis n’est pas une fatalité (surtout quand on a qu’un avis extérieur à donner, et non une expérience personnelle « de l’intérieur »)
    (PS : je suis un homme blanc occidental cis-genre -ok tendance queer- et je me soigne malgré le fait de pouvoir difficilement plus coller à l’archétype dominant mondial)

    • Bonjour,
      J’avoue ne pas très bien saisir la nature de la violence symbolique: le temps de parole ici n’existe pas, il s’agit au contraire d’un espace d’écriture. Internet, et les sections commentaires des sites internet ont cette qualité de figer dans le temps un nombre extraordinaire de réactions, et la seule hiérarchie qui s’établit véritablement est celle de la date de post, me semble-t-il. Quelle meilleure endroit, au contraire, pour éviter que la parole ne soit confisquée, privée, déformée ? Si violence symbolique il y a, et , je vous l’accorde, il y en a, ce n’est peut être pas ici et maintenant qu’elle s’exerce.

      Par ailleurs, quelle est la pertinence de présenter sa carte de visite du dominant/dominé dans une telle discussion ? Etre cis, trans, homme, femme, etc … ne rend pas votre point de vue meilleure ou moins bon, plus ou moins à propos; tout au plus eclaire-t-il le choix de votre angle d’approche. Surtout que sur internet, rien n’est plus facile que de s’inventer une identité.
      Allons quoi ! Pas besoin d’être soi-même visé pour voir qu’il s’agit d’une blague graveleuse, pas drôle, insultante et, qu’en gros, TF1 fait du TF1.
      Au plaisir

    • Au delà de l’incomprehension du pouvoir potentiel d’un débat internet, si ce n’était V3nom, on dirait un gros troll masculaniste.

      « C’est chiant de faire partie du groupe dominant »

      « un homme blanc occidental cis-genre -ok tendance queer- et je me soigne malgré le fait de pouvoir difficilement plus coller à l’ »

      Lol. archétype dominant mondial. lol. chiant d’etre un mec dans un débat. lol

      Le féminisme et le lgbt ce sont des mouvements anti-domination ca rend les etres humains plus libres et fiers pas le contraire. Sinon c’est des cons ou des sectes.
      Vous avez une bite personne de rationnelle ne vous le reproche. Rien à soigner, hein. C’est pas grave.
      Aucun organe autre que le cerveau ne rend réact.

      Sur le temps de parole, perso je suis le principe « je ne parle pour personne et personne parle pour moi ».
      Modérer les insultes hors débat ca gagne du temps.
      Mais mon avis peut etre légitime hors de ma petite vie perso. Bite blanche ou pas.

      Déja ici ca parle cinéma, j’ai un avis sur ce que j’ai vu (c’est la dèche en bon film et bonne série fraiche en janvier non?).

      Et puis je ne suis pas chinois, pourtant ca me saoule de les exploiter à coup d’achat de Tshirt. C’est un exemple, mais je bouffe pas leur temps de parole ni ne retarde leur révolte pour autant en le disant malgrè ma carte d’identité.

      Je ne connais pas de trans (a part AcerScarlett que j’adore), mais j’ai travaillé en lien avec les alcooliques anonymes.
      La constitution de groupe de parole de gens sains, charitables, à l’écoute et ayant vécu des expériences proches est extrémement puissant et éfficace. Il y a j’espere des sites et groupes plus compétant que ce site pour les trans.

      Mais identifier arbitraireent une catégorie de la population comme victime et ne leur creer que des espaces « securisés » a priori en postullant qu’elle ne peut gérer les trolls elle mème, bah c’est paternaliste et dangereux.
      C’est trés problématique comme position.

      Les luttes se nourrissent entre elles, meme contre les trolls.

      Sur ce sujet de la légitimité de la parole en débat émancipateur je propose ceci (meme si le débat éxiste sans aucun doute de meme qualité chez les féministes):

      https://www.youtube.com/watch?v=jEr0Sid0OZw
      ou
      https://www.youtube.com/watch?v=lxhw-GbmK9k&index=7&list=PL9Cdxj5IKdXrKZdSZgRsmti2nO_m_0-Jk

  4. Merci pour cet article très intéressant. Moi qui méconnais encore les questions d’identités trans, j’ai l’impression d’avoir appris beaucoup de choses rien qu’en vous lisant. Je pense que je redirigerais vers cette page les personnes de mon entourage souhaitant aussi en savoir plus sur les personnes trans et les violences qu’elles subissent au quotidien.

    Cependant, il y a quelque chose que je n’arrive pas à comprendre au sujet de la polémique autour de Conchita Wurst et Thomas Neuwirth…
    Si j’ai bien compris la définition de drag-queen donnée dans l’article, Neuwirth fait la même chose avec Conchita que, par exemple, David Strajmayster avec Samantha Oups ! ou Stromae avec Tous les mêmes, n’est-ce pas ?
    Pourtant, je n’ai pas souvenir que Samantha Oups ! ou Tous les mêmes avaient suscité une polémique dans le monde francophone, ou même des amalgames au sujet de l’identité de leurs interprètes respectifs… Plus j’y pense, plus j’ai l’impression que le concept de drag-queen est loin d’être original, et qu’il peut même facilement se marier avec le sexisme (encore une fois, Samantha Oups !…).
    Alors pourquoi cette levée de boucliers devant Conchita ? Ferait-on face à une régression de l’opinion publique vis-à-vis des transgressions de la sacro-sainte ligne de séparation homme/femme ?

    • Bonjour et merci de votre commentaire,

      D’une manière générale, on tolère que les hommes s’habillent en femme à des fins comiques ainsi l’homme qui s’habille en femme pour une soirée ou pour faire rire ne sera jamais remis en question. Contrairement au personnage de Samantha Oups, celui de Conchita Wurst n’a pas pour unique vocation de faire rire, c’est un personnage que son créateur prends au sérieux et qui n’est pas limité à un film ou un clip (Comme Mme Doubfire, Tootsie ou le clip de Stromae)

      Donc je suppose que c’est pour ça que le personnage a choqué.

      • Bonjour,

        à mon avis, en plus de ce qu’évoque Julie, il y a deux différences notables entre Conchita Wurst et les personnages cités qui expliquent la différence de traitement: la première c’est qu’il s’agit d’une drag queen, par simplement d’une travestie (on est dans une incarnation d’une hyper féminité); la deuxième c’est le mélange visible entre cette hyper-féminité et la présence de la barbe, symbole de masculinité virile. Et c’est ce refus net d’être d’un côté ou de l’autre de la barrière binaire des genres qui met, je pense, mal à l’aise énormément de personnes.

        • Bonjour également,

          Personnellement j’ai une autre théorie sur le tollé à propos de Conchita Wurst.

          Je pense que ce sont les puritains, qui ont voulu créer le buzz.

          On l’a déjà vu quand une simplification du divorce en France a été envisagé. Des gens dont l’indécrottable Christine Boutin ont crié au scandale. Alors que le divorce ne choque plus grand monde.

          Idem pour La vie Adèle toujours avec Christine Boutin, qui a une fois de plus crié au scandale après sa palme. Ce film n’a pourtant pas choqué grand monde.

          Je sais que cela fait un peu théorie du complot, mais je pense que les cul-bé…. puritains tentent d’occuper l’espace, et de s’imposer comme la voix morale des gens (qui ne leur ont rien demandé).

          Il est vrai d’un autre coté que le travestissement choque encore. Mais honnêtement qui s’intéresse à l’eurovision habituellement ?

          Bref je crois plus en une récupération médiatique.

          • Merci à Julie G. et Arroway pour leurs réponses au sujet de la différence entre Conchita et les quelques cas que j’ai cités. Finalement, on retrouve bien l’idée d’une « ligne à ne pas (trop) franchir », entre rire et sérieux, attributs dits féminins et dits masculins, ou encore ponctualité et fréquence…

            Merci également à bender pour sa réponse, même si je ne suis pas tout à fait d’accord avec le point de vue adopté…
            Je suis un peu méfiante vis-à-vis des discours de type « c’est entièrement de la faute de Machin » (ici, les puritains) car je trouve qu’ils dédouanent le reste de la société de sa responsabilité potentielle. Or j’ai plusieurs fois entendu des déclarations explicitement transphobes, homophobes et sexistes venant de personnes non-puritaines, athées, anti-religion… Bref, de personnes venant de milieux divers.
            C’est donc bien que ces discours n’ont pas (plus ?) besoin de la religion pour se répandre et s’enraciner dans toutes les strates de la société, et que si nous voulons nous en débarrasser, il faut les viser partout où ils se terrent et pas uniquement chez un groupe parmi d’autres, quand bien même ce groupe a aussi sa responsabilité dans l’affaire…

  5. Sarah

    La religion aide quand même pas mal l’homophobie.

    Nos plus grands homophobe Zemmour, Vanneste, Christine Boutin (encore) sont très religieux.

    Je ne pense pas que se soit à hasard.

    D’ailleurs la bible prône l’usage de la lapidation sur les gays, mais curieusement pas les lesbiennes. Du favoritisme ?

    • Les lesbiennes n’existent tout simplement pas car la fâme ne vit que par et pour l’homme.

    • Vous lirez le nouveau testament a l’occasion ^^

      La lapidation n’a plus trop la côte. Plus spécifiquement le début de la lettre au Romain, de mémoire, qui fait de l’homosexualité une punition et non plus un pêché.

      Oui, je sais, c’est toujours homophobe ( l’homosexualité est une maladie) mais c’est différent. On tape volontier sur la religion, parfois à raison, mais parfois aussi trop volontier. Un peu comme si ce devenais une espèce de réflexe.

      • La lapidation est aussi recommandée pour les adorateurs de la lune et du soleil (en gros les païens), et les femmes n’étant pas vierge le jour de leur mariage.

        Il est vrai que Jésus permet à Marie-Madeleine d’échapper à une lapidation. D’un autre coté elle ne remplit pas l’un des deux critères cités plus hauts.

        Ce détail mis à part tant pis si je passe pour un fanatique, je pense que les religions monothéistes sont par essences mauvaises.

        Car elles n’autorisent qu’une seule et unique voie (vu qu’il n’y a qu’un dieu). Ce qui s’apparente à du fascisme.

        D’ailleurs les mouvements d’extrême-droite sont toujours liés à une religion monothéiste que se soit le nazisme, le fascisme italien, le ku klux klan, et plus récemment Daesh.

        Et quitte à encore passer pour un fanatique je trouve qu’on ne tape pas assez dessus.

        Par exemple l’église catholique refuse clairement la présence de femmes dans les postes importants. Ce qui est clairement illégal. Essayez de créer une association comprenant ouvertement de tels critères, celà vous sera refusé.

        De plus celà ne provoque aucun tollé contrairement par exemple aux nomminés (et pas nomminées) du festival d’Angoulême. Deux poids, deux mesures…

        P.S : rassurez-vous je n’en suis pas au point de brûler les églises.

        • Les mouvements d’extrême-droite sont toujours liés à une religion monothéiste

          Je vais faire mon rapide rabat-joie mais il y a en fait beaucoup (« beaucoup ») de mouvements d’extrême-droite néo-païens. En particulier dans les pays nordiques, mais on en trouve ailleurs, qui s’inspire parfois des mouvements des dits pays nordiques cela dit.

          • Les mouvements fascistes majoritaires ou tout du moins le fondateurs sont d’inspirations principalement monothéistes.

            Et je persiste à penser (à tort ou à raison) que l’idéologie fasciste et monothéiste se ressemblent beaucoup.

            On trouve notamment une vision réductrice des femmes (aucune femme curée, ni iman, et une seule rabin en France) et un rejet de l’homosexualité (tous étaient contre le mariage gay).

  6. Quand on voit ce que la plupart des médias appellent de l’humour aujourd’hui c’est assez affligeant .
    Je me demande quand va prendre fin cette mode du
    politiquement incorrect a tout prix : moi quand je veux rigoler j’ai envie de TOUT sauf d’entendre parler de politique , de religion , de sexisme , de racisme , de problèmes sociaux ou de différences ( physique , handicap , bégaiement , habillement , etc …) ces sujets touchent des personnes dans leur vie de tous les jours , dans leur sensibilité et dans leurs pensées . Et les beaufs tapent dessus parce que vive la liberté d’expression ! vive le second degrés ! … Elle a bon dos la liberté d’expression et il a bon dos le second degrés .
    La bonne question qu’on devrait se poser aujourd’hui
    ( surtout dans notre société hyper-médiatisée . )
    Ce n’est pas : Est ce que je peux dire ce que je veux et avec qui je veux librement ? Mais plutôt : Est ce que j’ai vraiment quelque chose de constructif ( ou de vraiment drôle dans le cas présent . ) a dire ?
    si les gens se la posaient plus souvent on ne se retrouverait pas avec des nullités comme ce clip ( qui n’est qu’un exemple isolé . )
    Et quand je vois que les termes intellos et bien-pensants sont en train de devenir quasiment des insultes je me demande qu’est ce que certaines personnes peuvent trouver de si effrayant a l’idée d’un monde ou les personnes différentes pourraient vivre tranquilles ?

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