Paul Rigouste

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  • en réponse à : Marvel's Agents of SHIELD saison 1 #24172
    Paul Rigouste
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    Merci pour cette analyse effectivement déjà très détaillée et organisée :-). J’ai un peu lu et ça m’a donné envie de regarder. Donc je reviens en discuter dès que j’ai regardé un nombre suffisant d’épisodes. Merci encore et à bientôt.

    en réponse à : Whitewashing ! Plus blanc que blanc #24171
    Paul Rigouste
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    Tu plaques Arroway, tu plaques… Le racebending c’est juste parce que y avait que des acteurs blancs compétents et disponibles à ce moment. Et le fait que le gentil soit le blanc et le méchant l’ « arabe », c’est juste par souci de réalisme historique. Comme le fait que le méchant soit imberbe et maquillé tandis que le gentil ait du poil sauvage au menton. C’est comme ça que ça c’est vraiment passé, il faut pas mentir aux gens 🙂

    Sinon un autre truc sur le racebending du film c’est qu’apparemment, alors que les personnages égyptiens importants sont joués par des acteurices blanc-he-s grimé-e-s, tandis que les esclaves et autres persos moins importants sont joués par des acteurices non-blanch-e-s :

    The “Exodus” cast’s leading lineup of kings, queens and prophets are all played by white actors such as Christian Bale and Sigourney Weaver, but the the slaves, servants and low-class civilians are played by actors of color.
    http://www.huffingtonpost.com/2014/08/05/exodus-gods-kings-whitewash-boycott_n_5652499.html

    en réponse à : Zoo humain en 2014 #24093
    Paul Rigouste
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    Un article publié sur Chronik de Nègre(s) Inverti(s) met en lien des articles et des vidéos d’interviews (dont celle de Casey) : https://negreinverti.wordpress.com/2014/12/03/video-prises-de-position-contre-exhibitb/

    Il y a aussi cette vidéo très intéressante :

    Et aussi celle-là sur Youtube :

    Et les articles cités sur les Chronik sont :
    http://mrsroots.wordpress.com/2014/10/14/boycotthumanzoo-i-le-racisme-sinvite-au-musee/
    https://equimauves.wordpress.com/2014/11/02/boycotthumanzoo-ii-a-la-culture-de-notre-servitude/
    http://www.huffingtonpost.co.uk/akala/barbican-centre_b_5809508.html

    en réponse à : Marvel's Agents of SHIELD saison 1 #24047
    Paul Rigouste
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    Coucou Doktor,
    en ce qui concerne ta dernière question, tu as plusieurs possibilités. Tu peux poster ici sur le forum tes réflexions sur la série afin d’en discuter avec celleux que ça intéresse (non seulement des contributeurices du site, mais aussi tous les gens qui passeront par là, puisque le forum est ouvert à tout le monde). Ou bien, si tu voudrais plutôt en faire un article que l’on publierait éventuellement sur le site, tu peux nous l’envoyer à l’adresse mail que tu trouveras dans l’onglet « Contribuer » en haut, et on te fera des éventuelles suggestions/remarques/critiques dans cette perspective.
    Après les deux choses ne sont pas incompatibles : tu peux commencer par poster tes réflexions ici, en discuter avec des gens, puis après synthétiser tes analyses et réflexions dans un texte que l’on pourra éventuellement publier comme un article (avec des photos notamment, car je crois que c’est assez difficile d’en mettre ici dans le forum).

    en réponse à : Zoo humain en 2014 #23866
    Paul Rigouste
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    Excellent !

    en réponse à : BD sur les représentations dans les films #23756
    Paul Rigouste
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    Ah oui, hilarant, moi j’avais bien aimé aussi celui sur Les garçons et guillaumes à table! Rien que pour le titre… http://koudavbine.blogspot.fr/2013/11/les-garcons-et-guillaume-vos-gueules.html

    guillaume et les garçons vos gueules

    en réponse à : Interstellar (2014) #22971
    Paul Rigouste
    Participant

    @ Grussie

    L’idée de laisser les humains sur terre crever sans même réfléchir à leur cas car considéré comme désespéré, je trouve aussi qu’elle est condamnée par le film, mais moi je pensais plutôt à l’idée que la valeur de l’espèce humaine soit importante en tant que telle. Qu’il faille faire naître des bébés pour perpétrer l’espèce. Et celle-là, je ne trouve pas qu’elle soit si condamnée que cela en fait. Au début, il y a le père du héros qui lui dit « eh fais un gamin à mlle Hanley » (elle s’appelle bien comme ça ?), « faut repeupler la terre ». Finalement j’ai l’impression que ce qui est condamné dans le plan B, c’est la partie « laisser tomber la Terre » et pas « des bébés, des bébés, vite ! ».
    Le perso de Matt Damon, je le vois plutôt comme un type hypocrite, fou, lâche, prêt à tuer beaucoup de monde pour se sauver, bref une « anomalie », quelqu’un qui fait des grands discours moraux et qui ne les applique pas du tout, que comme l’incarnation de ce qui ne va pas dans le plan B, ou en tout cas dans la partie « coloniser des planètes avec des bébés » du plan B…non ?

    Oui je comprends ce que tu veux dire. Après je ne pense pas non plus que le film dise « il faut repeupler la Terre ! des bébés, des bébés, vite ! ». La phrase du père est juste une blague que Cooper ne prend pas au sérieux. Et à aucun moment le film ne montre par exemple d’une femme enceinte, ou une naissance (alors qu’il l’aurait sûrement fait si ça avait été son propos).

    Au contraire, je pense que, dans la mesure où le film promeut une solution « virile » (ou du moins, qui doit amener l’humanité à renouer avec des valeurs associées traditionnellement à la masculinité : conquête, aventure, courage, etc.), il laisse sûrement volontairement de côté cette solution (un peu trop féminine) de « repeupler l’humanité en faisant des bébés ». Cooper sauve l’humanité en redevenant un pilote (donc un homme d’action, et pas un fermier coincé dans sa ferme), en partant à la conquête d’autres mondes. Il est un père héroïque qui protège sa famille, et plus largement l’humanité (conception traditionnelle de la masculinité qui fait de l’homme le protecteur de la famille), pas en enfantant. Enfin c’est comme ça que je l’ai plus ressenti en tout cas. Mais après vu que cette question du repeuplement n’est pas trop développée, l’interprétation reste ouverte je pense….

    @ Victo

    Je ne suis pas sûr de comprendre tout ce que tu veux dire à propos du personnage joué par Matt Damon. Je trouve aussi que c’est intéressant de poser ce problème dans un film grand public, comme tu dis. Au début je me disais que le film avait évité le sujet (au sens où Cooper sauve l’humanité donc l’alternative sauver les humain-e-s vivant-e-s/sauver l’espèce ne se pose plus), mais en fait je pense qu’il prend clairement position contre le plan B (ce qui est cool, de mon point de vue).

    Par contre, ce qui me gène là dedans, ce sont les termes dans lesquels sont formulés le dilemme. A mon avis, il y a une insistance sur les concepts de foyer (home) et de famille un peu puante. Le méchant c’est le type qui n’a pas de famille, le gentil c’est le père. Comme tu le rappelles, le docteur Mann est en quelque sorte jaloux des enfants de Cooper. A mon avis, la seule humanité qui a de la valeur pour le film, c’est qui est organisée autour de la famille (nucléaire patriarcale), les autres ce sont des « anomalies » (pour reprendre l’expression très juste de Grussie). Quand Doyle dit à Cooper qu’il doit voir plus loin que sa propre famille, qu’il doit voir l’humanité, Cooper lui répond un truc du genre : « je pense d’abord à ma famille, puis par extension aux autres familles ». De même, c’est dans le foyer familial et par la réunion de la famille brisée (la réconciliation entre la fille et le père) que l’humanité peut être sauvée à la fin du film. Y a comme ça une glorification assez lourde de la famille traditionnelle comme fondement de l’humanité qui me gonfle pas mal là dedans. Vous voyez ce que je veux dire ?

    en réponse à : Interstellar (2014) #22901
    Paul Rigouste
    Participant

    Oui bien vu pour le coup du Noir resté tout seul pendant 23 ans, j’avais pas mesuré à quel point c’était énorme comme truc. Parce que c’est presque une blague quand illes rentrent et demande au Noir « alors t’as pas trop attendu? », et qu’il répond « ben, 23 ans ». Y a un effet comique (beaucoup de gens dans la salle on rigolé quand je l’ai vu). Alors que juste après, quand Cooper voit les vidéos de tout ce qu’il a manqué, c’est pas drôle du tout, c’est même le moment le plus émouvant du film (de mon point de vue en tout cas).

    Et pour le truc du plan B, je pense que cette idée de vouloir sauver l’espèce sans vouloir sauver les humain-e-s qui sont resté-e-s « à la maison » (home) est sévèrement condamnée par le film. Le discours sur l’empathie limitée des humains qui justifie le mensonge de Brand est mis dans la bouche du personnage joué par Matt Damon, soit le personnage le plus négatif du film. Et les trois personnages principaux positifs (Cooper, Murphy et Amelia Brand) s’insurgent contre ce mensonge. Donc à mon avis, ce (faux) plan B n’est pas du tout présenté positivement par le film, au contraire.

    en réponse à : Bande de filles – Céline Sciamma #22524
    Paul Rigouste
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    En ce qui concerne le personnage du grand frère, ce qu’il y a de problématique je crois, c’est plutôt l’aspect raciste du personnage. Parce qu’on est en plein dans le stéréotype du grand frère de banlieue dominant/autoritaire/violent/tyrannique avec ses sœurs (mécanique raciste et classiste qui sert à stigmatiser les non-blancs des classes populaires, en dédouanant au passage les blancs des classes moyennes/sup des violences intrafamiliales). J’imagine que ça aurait pu être moins problématique s’il y avait eu par exemple un autre perso de grand frère non dominateur, et/ou un autre personnage qui incarne ce contrôle de la sexualité sur les jeunes filles (au sein de la famille ou ailleurs), et/ou la même chose chez des blancs, bref quelque chose qui fasse éclater le stéréotype, parce que là ça le conforte de fait. Après il y a quand même le personnage d’Ismaël, qui a au moins autant d’importance à l’écran que le grand frère, et qui est tout sauf dominateur, mais bon, ça n’efface pas le stéréotype raciste du grand frère je pense (en tout cas c’est le point de vue de beaucoup de critiques que j’ai lues).

    en réponse à : Bande de filles – Céline Sciamma #22519
    Paul Rigouste
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    en réponse à : Bande de filles – Céline Sciamma #22518
    Paul Rigouste
    Participant

    Sur la négrophobie du film, il y a aussi cette critique d’une membre du PIR : http://indigenes-republique.fr/59061/

    en réponse à : Bande de filles – Céline Sciamma #22516
    Paul Rigouste
    Participant

    Oui effectivement, j’ai aussi trouvé qu’il y avait des trucs problématiques dans ce film, surtout niveau racisme. Et le passage en revue des critiques que fait Régis Dubois dans le lien que tu as mis est assez édifiant (après je pense qu’il ne faut pas non plus mettre le racisme du film sur le même plan que le racisme des critiques français, qui est à mon avis d’un autre niveau). Par contre ce qui me gonfle dans ce texte (en plus de certaines critiques qu’il fait et que je trouve infondées), c’est le ton paternaliste qu’il adopte vis-à-vis de Sciamma au début (« Mais là, franchement Céline, tu t’es ratée, ton film est bourré de maladresses, etc. »), ça fait un peu « je vais t’expliquer la vie, petite »… (le sexisme n’est pas loin à mon avis…)

    Sinon j’avais aussi lu le texte « à chaud » du collectif anti-négrophobie, publié sur leur page Facebook, que j’avais trouvé intéressant (même si je suis un peu dubitatif sur certains points de leur critique aussi) :

    https://fr-fr.facebook.com/BrigadeAntiNegrophobiePageOfficielle

    « BANDE DE FILLES »… OU COMMENT RÉUSSIR UNE BONNE SOUPE EN RÉCHAUFFANT DE VIEUX CLICHÉS PÉCHÉS À LA SOURCE DE LA #NÉGROPHOBIE STRUCTURELLE !

    Il y avait tellement de choses (positives) à dire sur les jeunes filles noires, qu’il est suspect de constater que c’est par cette fenêtre cassée que le cinéma francais s’est enfin décidé à laisser entrer dans son pré carré autant de jeunes adolescentes d’origine africaines… en même temps.

    Si le film « La Squale » et son lot de préjugés avait déjà réussi à forcer la porte qui participait déjà à faire des jeunes filles noires des « sauvageons » comme les autres… « Bande de filles » l’a définitivement défoncé !

    Sur fond d’un féminisme (à la ni putes ni soumises) ce film cherche vraisemblablement à nous faire croire qu’il est venu sauver d’une mort certaine des adolescentes que le Racisme d’État a seul emprisonné dans leur piètre condition « raciale » de noire.

    Pour réussir ce tour de force, « Bande de filles » s’est donc sentie obligé de dénoncer un machisme implacable, forcément incarné par une horde de « sauvageons » noirs (et sous-entendus arabes) qui infesteraient les banlieues dans lesquelles la France coloniale a si gentiment parqué leurs aïeux pour les remercier de s’être battus pour qu’elle puisse jouir pleinement de sa liberté retrouvée.

    Soit dit en passant, ce genre de scénario qui consiste à systématiquement transformer les victimes de l’injustice sociale et « raciale » en coupables « idéaux, donne l’impression d’inviter « silencieusement » la police à mettre en « cage » toute cette vermine… convaincu qu’au final un certain Dieu (repeint en blanc) reconnaîtra les siens !

    Selon nous, ce film et son auteur cherchent désespérément à nous faire croire que pour survivre dans cette jungle – boudée par le soleil d’une « démocratie » cachée par l’obscurantiste dictat de leurs frères – ces jeunes filles seraient obligé de faire taire à jamais leur part de féminité pour devenir définitivement des mâles dominants comme « les autres ».

    Car dans les cités malfamés le reniement de soi serait apparemment le prix fort à payer pour avoir ne serait-ce qu’une infime chance de s’intégrer. Ce qui, voudrait-on nous faire croire, différerait fondamentalement des conditions d’intégration « officieusement » imposées aux « minorités visibles » par une société française qui se rêve toujours blanche et s’affirme plus égalitaire que l’égalité elle-même.

    En d’autres termes (et même si ce n’est pas exprimé aussi clairement) c’est avant tout d’un problème de « sauvageons » (d’origine) immigrés dont il serait question… et non d’un problème de société susceptible d’être « foncièrement » injuste et raciste !

    Aveuglé.e par ce prisme racoleur, nul.le n’a idée de la démesure du cadeau empoisonné que le cinéma francais (raciste) a généreusement fait à ces jeunes filles noires. L’air de rien, ce « présent » à l’arrière goût de discrimination – censée être positive – donnera à coup sûr du grain à moudre à l’extrême droite… mais aussi à la droite traditionnellement admise, sans oublier la gauche qui – en ces temps de crise – nous dévoile bien malgré elle son vrai visage… en épousant toujours un peu plus ouvertement les thèses racistes qu’elle prêtait, il n’y pas si longtemps, au Front National.

    Mais quand on y regarde de plus prêt, ce film fonctionne un peu comme un mode d’emploi. Car s’il existe bien des petites bandes de jeunes filles noires ici et là (comme il existe d’ailleurs des petites bandes de filles blanches… apparemment plus acceptables)… attendez vous à une recrudescence de ce phénomène social qui sera de plus en plus observé sous l’angle « racial ».

    Pour cause, il y a fort à parier que – comme à l’époque du film « Warriors » – ces bandes au féminin se propageront comme une traînée de poudre à travers les grandes villes françaises. Surtout qu’à cause de l’effet miroir qu’il suscite (in)volontairement, ce film offre enfin à toutes celles que la société française ne permettait pas d’exister « officiellement » – parce que noire – une visibilité… pour le moins empoisonnée.

    Pour qu’il en soit ainsi, ce message de propagande qui n’avoue pas son nom a su « fiché » en haut de l’affiche, justement, une brochette de filles au teint « ébène », sans jamais préciser qu’il était finalement question d’une juxtaposition de portraits dignes de ceux que restituent les avis de recherches épinglés sur les blancs tableaux des commissariats de police.

    Résultats des courses :

    grâce à ce biopique (soi-disant féministe), les bandes de filles (noires) auront désormais de grandes chances d’être enfin traités sur le même pied d’égalité que leur frères… en matière de contrôles aux faciès, notamment, et autres humiliations institutionnelles du même genre.

    Parce que « Bande de filles » a exaucé leur silencieux voeux de « parité »… ces « voyelles » vont enfin devenir des « voyous » comme les autres. Ce qui permettra notamment aux forces d’un ordre injuste et foncièrement raciste de les traiter et surtout les loger à la même enseigne que leurs frères systématiquement présumés coupables. Ainsi ce discours de propagande justifiera que l’on plaque chaque membre de ces « bandes de filles » (noires) contre les murs avant de les palper comme leurs homologues masculins et/ou de les canarder à coup de flash ball, de taser ou autres armes autrement plus létales. Tout cela, bien sûr, sans que la « majorité invisible » – contaminée par ce genre de préjugés – ne s’en émeuve.

    Autant dire qu’après le film « Case Départ » qui a abordé le gravissime sujet de l’esclavage avec un humour suspect qui semble s’être amusé à passer par dessus la jambe la responsabilité du dit « pays des droits de l’homme » en la matière… le cinéma francais prouve une fois de plus qu’il a un sérieux problème avec une « question noire » que nous avons tout intérêt à imposer selon nos propres critères.

    Voici donc notre première impression – à chaud – concernant la lecture entre les lignes du film « Bande de filles ». Cependant il va nous falloir beaucoup, beaucoup… beaucoup plus de recul pour pouvoir analyser ce concentré de clichés (négrophobes) venus réduire une fois encore la fille noire à un vieux fantasme colonial (blanc) qui l’accuse toujours d’être à l’image de ses moeurs supposés légères et forcément héritées de sa prétendue sauvagerie naturelle.

    Ah… on avait oublié de vous dire – qu’une fois n’est pas coutume – dans ce film la fille noire a vocation à danser (de manière diabolique-ment sexy)… mais elle ne semble pas encore habilitée à penser !

    Ainsi chacun.e de nous se reconnaîtra, et l’ordre raciste subtilement imposé par ce monde teinté d’un universaliste à l’occidental sera aussi bien gardé que les moutons que l’école et la télévision nous conditionnent à être.

    Pour finir, nous pensons qu’à l’instar du dernier livre de Mr Zemmour, il n’est pas exclu que ce film rencontre un franc succès en même temps qu’un public des plus enthousiaste.

    Mais la vraie question reste maintenant de savoir si c’est parce que « Bande de filles » pose un vrai problème de société… en quête de vraies réponses ?

    Ou est-ce tout simplement parce qu’en ses temps de crise qui décomplexent les actes et les paroles racistes, ce film raconte finalement ce que la « majorité invisible » a besoin d’entendre et de voir… pour pouvoir se déculpabiliser de nourrir une pensée raciste – qui en période de plein emploi – serait étiquetée comme étant parfaitement inacceptable ?

    Bref… tout cela pour dire qu’on est pas sorti de l’auberge secrètement tenue par un Racisme d’État qui se révèle de plus en plus invisible.

    La négrophobie est une arme (néo)coloniale d’aliénation et de destruction massive qui n’avoue pas son nom.

    COLLECTIF ANTI NÉGROPHOBIE

    Paul Rigouste
    Participant

    Ah oui, effectivement, c’est gratiné. Mais bon, c’est du second degré alors 😉 😉 LOL MDR 😉 😉 …

    en réponse à : Être et devenir (documentaire sur la non-scolarisation) #22188
    Paul Rigouste
    Participant

    Merci beaucoup pour cette référence, je n’avais pas du tout entendu parler de ce film, j’ai hâte de pouvoir le regarder.

    Sinon, si le sujet vous intéresse, j’avais lu deux livres excellents de John Holt, un partisan de l’éducation à la maison et de la déscolarisation (http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Caldwell_Holt) : Les apprentissages autonomes (http://www.editions-instant-present.com/blog/index.php/tous-nos-livres/les-apprentissages-autonomes/) et Apprendre sans l’école (http://www.editions-instant-present.com/apprendre-sans-lecole-p-39.html), tous deux publiés aux éditions « L’instant Présent », qui a publié également plein d’autres trucs intéressants sur le sujet. Je conseille vraiment ces deux livres, car c’est à la fois hyper-simple et hyper-intéressant. Quand je lisais Les apprentissages autonomes, je me souviens que je n’arrêtais pas de me dire « mais c’est tellement évident tout ce qu’il dit, pourquoi j’y avais jamais pensé?? ». Bref, j’adore ce John Holt 🙂

    en réponse à : Le Bingo du Cinéma est Politique #21763
    Paul Rigouste
    Participant

    Oui j’ai moi aussi trouvé très intéressant ce bouquin « Penser la violence des femmes », mais je ne connais malheureusement rien d’autre sur ce sujet. Si jamais tu trouves d’autres trucs bien là-dessus dans tes recherches, ça m’intéresse 🙂

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