Paul Rigouste

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  • en réponse à : Moana: verdict ? #37128
    Paul Rigouste
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    Oui tout à fait, j’aurais dû le préciser en mettant le lien. Désolé.

    en réponse à : Moana: verdict ? #37125
    Paul Rigouste
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    Perso j’ai trouvé le film également très raciste à plusieurs niveaux, dont la représentation de Maui (https://www.theguardian.com/world/2016/jun/27/disney-depiction-of-obese-polynesian-god-in-film-moana-sparks-anger).

    Le spécisme est aussi affligeant en ce qui concerne le personnage du coq, si on peut appeler ça un personnage… Il est caractérisé comme complètement débile pendant tout le film et sa fonction principale est d’être un punching ball pour les humain-e-s (http://www.lecinemaestpolitique.fr/linconvenient-detre-un-animal-de-film-danimation/), ce qui est censé être drôle.

    Paul Rigouste
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    Paul Rigouste
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    @ milù

    Désolé pour les posts qui ont été mis en attente. Je crois que j’ai réussi à les valider (dites-moi si ce n’est pas le cas). Je crois que c’est le truc qui sert à bloquer les pubs qui bloque parfois automatiquement des posts qui ne devraient pas l’être…

    en réponse à : Réalisateurs et agresseurs – art et violence sexuelles masculines #34815
    Paul Rigouste
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    Merci pour ce lien très intéressant, Meg!

    ça me rappelle le discours d’Aronofsky sur le personnage de chorégraphe joué par Vincent Cassel dans Black Swan. Si je me souviens bien, le personnage agresse sexuellement l’héroïne (et se comporte pendant quasiment tout le film de manière ignoble avec elle), mais le discours d’Aronofsky consistait à dire en gros « oui c’est un connard mais en même temps il fait ça pour l’art ». La complaisance du réalisateur vis-à-vis du personnage masculin transparaît d’ailleurs très bien dans le film, qui ne condamne pas clairement le chorégraphe, qui a visiblement eu un peu raison de « décoincer » l’héroïne puisqu’elle est parfaite dans le rôle du cygne noir… Bref, le même genre de justification bien glauque de la domination masculine et des violences sexuelles dans le milieu de l’art..

    en réponse à : Etudes chiffrées sur les représentations à l'écran #34803
    Paul Rigouste
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    age gaps

    Paul Rigouste
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    Paul Rigouste
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    en réponse à : Le labyrinthe de Pan – analyse de Nerdwriter #34610
    Paul Rigouste
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    @ Skratsch

    J’ai vu moi aussi Crimson Peak, je n’avais pas tilté qu’il avait été fait par le même réalisateur. Politiquement, je l’ai trouvé absolument affreux, d’autant plus que, comme vous le dites, c’est inspiré de Barbe Bleue et plus largement des « gothiques féminins », genre qui a un gros potentiel féministe, comme l’illustrent des films comme Gaslight de Cukor (1944), avec Ingrid Bergman, ou plus récemment Sleeping with the Enemy (http://www.lecinemaestpolitique.fr/sleeping-with-the-enemy-1991-le-cauchemar-de-pretty-woman/).
    Du coup quand on voit comment Crimson Peak prétend s’inscrire dans la tradition du gothique féminin pour en réalité transformer les conventions du genre dans un sens profondément misogyne, il y a de quoi être vraiment énervé…

    en réponse à : Le labyrinthe de Pan – analyse de Nerdwriter #34607
    Paul Rigouste
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    Merci beaucoup pour cette vidéo, elle m’a donné envie de voir ce film qui ne m’avait jamais vraiment attiré. Du coup je l’ai regardé et j’ai vraiment adoré.

    J’ai tellement été pris par l’histoire que certains détails potentiellement critiquables d’un point de vue politique m’ont probablement échappé. Mais il y a déjà un truc qui m’a un peu gêné : je me demande si ça n’est pas un peu essentialiste sur les bords au niveau des représentations femmes/hommes, notamment sur ce qui concerne le rapport à la vie/mort. J’ai l’impression qu’il y a un peu la bonne féminité qui est maternelle et protège la vie (l’héroïne qui sauve le bébé à la fin, Mercedes qui le recueille) VS la mauvaise féminité qui est au contraire du côté de la mort (la mère enceinte qui jette le bébé symbolique au feu et manque de tuer l’enfant dont elle est enceinte). Dans la mesure où ce sont les seuls personnages féminins un peu consistants du film, j’ai l’impression qu’il y a quelque chose d’un peu binaire et essentialiste qui se dessine. (Après j’ai bien conscience qu’il y a une opposition entre celles qui croient en l’imaginaire/aux contes, qui désobéissent d’un côté, et celle qui n’y croit pas et devient complice du fascisme de l’autre, mais j’ai l’impression que c’est traité de manière assez essentialiste)
    Un truc que je n’ai pas compris par exemple, c’est pourquoi Mercedes ne tue pas le grand méchant fasciste quand elle en a l’occasion. Du coup on se retrouve avec des femmes qui ne tuent jamais (si je me souviens bien) et des hommes qui tuent (qu’ils soient gentils ou méchants), avec aussi que des mecs du côté des rebelles armés… Bref.
    Mais sinon c’est effectivement très chouettes sur plein d’aspects je trouve.

    Et pour revenir à la vidéo et aux pistes de réflexion qu’il lance au début. Même si je crois que je ne suis pas totalement d’accord avec lui, je trouve intéressant ce qu’il dit sur Disney et sa manière de fermer l’imaginaire en se réappropriant les contes. ça me fait penser à tous les films que Disney est en train de sortir ces dernières années et qui sont des sortes de remakes en « prises de vue réelles » des dessins animés du studio (cendrillon, le livre de la jungle, la belle et la bête, etc). Je ne les ai pas tous vu mais j’ai l’impression que l’ « oeuvre originale » dont s’inspirent (souvent très fidèlement j’ai l’impression) ces films, ce sont les dessins animés du studio et pas d’autres versions plus anciennes (ou tous simplement différentes) des contes. Du coup j’ai l’impression que ça contribue à faire des dessins animés Disney les « classiques originaux » et à restreindre l’imaginaire (puisque le but ce n’est pas de réinventer ces contes, mais de faire des remakes soit super fidèles, soit avec quelques micro variations).
    C’est d’autant plus critiquable politiquement qu’à l’origine, du moins il me semble, les contes étaient précisément des récits sujets à variations et réappropriations puisqu’ils se transmettaient à l’oral et, en ce sens, chaque conteuse/teur pouvait se le réapproprier. Sur ça je suis totalement d’accord avec l’auteur de la vidéo: une des forces du Labyrinthe de Pan c’est d’encourager à écrire soi-même son propre conte (comme c’est d’ailleurs figuré à l’intérieur du film avec le livre dont les pages sont blanches et que l’héroïne remplit avec son imagination).

    Bref, merci Douffie pour cette vidéo et pour m’avoir du coup fait découvrir ce film ! 🙂

    Paul Rigouste
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    Une interview d’Amandine Gay sur ChEEk Magazine : http://cheekmagazine.fr/culture/interview-amandine-gay-ouvrir-la-voix/

    Paul Rigouste
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    Une autre !

    Paul Rigouste
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    Paul Rigouste
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    Merci pour le lien! j’espère que ça va aboutir!

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