Les papas et leurs fistons
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- Ce sujet contient 16 réponses, 2 ps. et a été mis à jour pour la dernière fois par Paul Rigouste, le Il y a 2 années, 4 mois.
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Paul RigousteParticipant
J’ouvre ce sujet après être tombé successivement sur 3 bandes annonces de films français qui sont sortis récemment (ou vont bientôt sortir), et qui sont centrés autour d’une relation père/fils :
Fiston : http://www.youtube.com/watch?v=CSzWquI4H1g
Mea Culpa : http://www.youtube.com/watch?v=7vYaPIfwwTs
De toutes nos forces : http://www.youtube.com/watch?v=cN1lmP_LsJs
Je vous laisse découvrir vous-même ces horreurs…
J’ai l’impression que ces films sont le symptôme de l’intensification des discours masculinistes à laquelle on a assistée ces derniers temps (cf. par exemple la visibilité médiatique dont a pu jouir l’association masculiniste « SOS Papa »).
Je vais essayer d’archiver sur cette page les films français qui vont sortir sur ce thème (s’il y en a d’autres), pour vérifier si c’est bien une tendance lourde qui s’inscrit dans la durée ou pas. N’hésitez pas à m’en signaler si vous en repérez. Et aussi n’hésitez pas à signaler si vous en connaissez d’autres de l’année 2013 (ou 2012), car si ça se trouve c’est une tendance qui existe depuis plus longtemps que je ne le pense (ce qui est très possible, vu que je ne connais pas bien le cinéma français).
Par exemple, je repense à ce film de 2011, Le fils à Jo (http://www.youtube.com/watch?v=e2XfeRPvj2o), qui a l’air aussi d’une belle perle masculiniste (en même temps, quand y a Olivier Marchal dans le lot, on peut être sûr-e que ça va être du très craignos politiquement…).
Ou encore je pense au film En Solitaire, qui vient de sortir fin 2013 (http://www.youtube.com/watch?v=1qsMYyb70Ic) et qui a l’air de jouer sur le même type de relation, même s’il ne met pas en scène une relation père/fils à strictement parler visiblement.
Bref, si vous croisez (ou avez croisé) une horreur de ce genre, ça m’intéresse !
megInvitéJ’ai pas l’impression que ca soit une tendance nouvelle. Mais j’ai pas d’exemples en tête ce matin à te fournir, en plus je connait mal le ciné français. Il me semble tout de même logique que le patriarcat s’intéresse avant tout à des histoires de pères-fils, puisque dans le patriarcat le père est le nombril de l’univers.
Cette tendance n’est pas uniquement française quant je voie ce genre de titres : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=220765.html
Ou quant je repense à Harry Potter et ces 53 substituts de pèresSur le site Allociné il y a des tags qui peuvent t’interesser :
– relation père / fils – (210 films, 35 séries TV, 304 vidéos, 161 photos)
http://www.allocine.fr/tag/tag-566/
– relation père / fille – (138 films, 51 séries TV, 249 vidéos, 180 photos)
http://www.allocine.fr/tag/tag-543/
– relation mère / fils – (160 films, 21 séries TV, 228 vidéos, 138 photos)
http://www.allocine.fr/tag/tag-584/
– relation mère / fille – (145 films, 35 séries TV, 176 vidéos, 121 photos)
http://www.allocine.fr/tag/tag-414/bonne journée
ArrowayInvitéC’est un thème que j’ai bien remarqué dans les saisons 6 et 7 de Dr Who (pas encore vu la 8, me spoilez pas):
– the Curse of the Black Spot
– Night Terrors
– The Doctor, the Widow and the WardrobeKikuchiyoInvitéJe suis assez d’accord avec Meg, c’est une vieille tendance. Comme dans un société sexiste le héros est presque toujours un homme
On retrouve souvent l’idée du Héros divorcé et/ou qui doit retrouver l’estime de son fils (rarement sa fille) par l’action et son sauvetage, comme dans Mea Culpa, 2012, Taken.
Après ayant plus l’habitude du ciné américain (et le theme des relations père-fils y est constant), je ne pourrais rien ajouter.ArrowayMaître des clésJ’avais pas fini mais ça a été posté sans faire exprès, okayyy… je voualis parler des saison 5 et 6 évidemment, non pas 6 et 7.
Et sinon je voulais rajouter l’épisode The Closing Time.
A chaque fois, il s’agit de mettre en scène un père et son fils qui ont des problèmes de compréhension/communication. La mère disparaît au début de l’épisode (elle est morte, part travailler), et si elle revient est tenue écartée de ce qu’il s’est passé.Je n’ai pas en tête d’équivalent pour des aventures mère-fille ou mère-fils. Cela aurait pu avec Amy et River, mais elle est complètement tronquée puisque River est tout de suite adulte. (sans parler du trope de la grossesse mystique auquel on a droit)
SkratschInvitéA froid, comme films parlant des difficultés de compréhension/communication entre mère et fille (sans forcément que ce soit au centre de l’histoire), je dirais Panic Room et Brave/Rebelle. Après, en tant qu’homme, je ne saurais pas dire si ils traitent ce sujet de manière pertinente, mais j’ai des amies qui ont aimé le second et m’ont dit que je ne pouvais pas le comprendre en n’ayant pas expérimenté de l’intérieure les difficultés relationnelles entre une fille et sa mère.
Paul RigousteParticipantMerci à tout-te-s pour ces suggestions.
@ Meg et Kikuchiyo : je suis d’accord avec vous, les représentations de relations père/fils ne datent pas d’aujourd’hui et ne sont pas uniquement propres à la France, mais se retrouvent régulièrement dans toutes les sociétés patriarcales. Mais après, je pense qu’en rester là peut conduire à amalgamer plein de représentations qui ont chacune leur spécificité (suivant l’époque et la société) parce qu’elles ont toutes une fonction idéologique bien précise dans un contexte idéologique bien précis.
C’est pour ça que ça m’intéressait en particulier d’observer le cinéma français actuel. Car j’ai l’impression qu’il y a peut-être une grosse tendance masculiniste qui serait liée à notre contexte français bien particulier de ces derniers mois/années (en ce qui concerne les relations père/fils, je pense notamment à tout ce qui tourne autour des « droits des pères » (SOS Papa, les pères sur les grues et compagnie), et aussi à tous les débats autour de l’homoparentalité et de la PMA (le fait qu’un film comme Starbuck ait eu un tel succès en France, avec remake à la clef l’an dernier, me semble éminemment symptomatique de ce contexte idéologique bien précis (cf. l’analyse de Liam : http://www.lecinemaestpolitique.fr/starbuck-les-genes-ya-que-ca-de-vrai/).
Du coup je me dis qu’il pourrait être intéressant de voir combien de films sortent aujourd’hui sur la relation père/fils, et aussi et surtout de voir ce qu’ils racontent, car le peu que j’en ai vu (dans les bandes-annonces des films dont j’ai parlé plus haut) me semble assez franchement masculiniste. Donc même si je suis complètement d’accord sur le fait que ces films ne datent pas d’hier et ne concernent pas seulement la France, je pense qu’il est pas mal de s’interroger sur la fonction politique concrète de tous ces films-là qui sortent aujourd’hui sur nos écrans (fonction politique qui différent à mon avis sûrement de celle d’autres films sortis à d’autres époques ou dans d’autres sociétés, même s’il y a, je vous l’accorde, un fond patriarcal commun).
Après c’est intéressant aussi de regarder par exemple les films américains pour comparer comme vous le suggérez, ou encore de comparer à d’autres relations (père/fille, mère/fille, etc.). Par exemple, peut-être que c’est une fausse impression, mais quand j’y réfléchis vite fait, il me semble qu’on trouve plus de films sur une relation père/fille (dans laquelle le père doit redorer son blason aux yeux de sa fille) aux Etats-Unis qu’en France : je pense par exemple aux Taken, à Die Hard 4, ou à White House Down. (aux côtés des films mettant en scène la bonne vieille relation père/fils, cf. les After Earth, Pacific Rim, The Place Beyond the Pines, etc.).
Merci pour l’idée des tags sur Allociné Meg, je vais essayer de recenser un peu les films par année et par pays pour voir un peu si une tendance lourde se dégage. Et n’hésitez pas si vous tombez sur d’autres films à les rajouter.
KikuchiyoInvitéJ’ai l’impression qu’à la base, ça partait d’un bon sentiment.
Inscrire des personnages masculins dans un environnement familial où ils sont généralement absent, le problème est qu’ils ont eu peur de les déviriliser. Donc la mère est soit absente (morte ou séparée) soit inapte à régler le problème posé.
C’est encore plus flagrant dans le cinéma d’action ou le père nul en relation familiale et en opposition à ses gosses finit par sauver le monde/l’amérique.
Après je trouve que y a au moins 3 schémas de narration:
– la retour du père en tant que chef de famille: sauve le monde, récupère sa femme, le rival meurt ou disparait opportunément.
– le père doit faire de son fils « un homme » et finalement y parvient finalement.
– La gestion de l’échec (theme lié au précédent) ou le père doit apprendre que son fils ne sera pas comme lui.Paul RigousteParticipantMerci pour ces pistes Kikuchiyo. Effectivement, je pense qu’il est pertinent de mettre en évidence les différents schémas narratifs qu’on peut trouver dans ces films mettant en scène une relation père/fils (ou père/fille).
J’ai l’impression que les 3 films que j’ai cité au début (Fiston, Mea Culpa, De toutes nos forces) correspondent à peu près à votre première catégorie, que je reformulerais plutôt personnellement en termes de « réhabilitation du patriarche », pour essayer d’être un peu plus englobant. Je n’ai vu que les bande-annonce, donc ça reste un peu de l’ordre de la conjecture, mais j’ai l’impression que Fiston va mettre en scène Frank Dubosc en père symbolique au départ un peu ringard, qui finalement sera revalorisé aux yeux du fils symbolique à la fin (en lui permettant de tomber la fille par exemple, ou autre). Idem pour Mea Culpa, où le père va s’imposer comme le protecteur de la famille à coups de flingues avec son pote du bon vieux temps (là encore, il faudrait voir le film pour vérifier, mais je suppute un truc du style). Et dans De toutes nos forces, la bande-annonce est on ne peut plus explicite : le père ne s’occupait pas de son fils, mais redevient un père digne de ce nom… en accomplissant un exploit sportif avec lui ! (faudrait pas trop qu’ils parlent de leur ressentis ou se fassent trop de calinous non plus, c’est des mecs avant tout).
Pour moi, ce schéma de la « réhabilitation du patriarche » est celui qui est le plus clairement masculiniste, parce qu’il s’agit là d’une réhabilitation du père au sens traditionnel (viril, protecteur, tombeur de filles, etc.), le patriarche quoi.
J’ai commencé ma petite enquête pour voir si le regain de ce type de schéma était vraiment tout récent ou pas dans le cinéma français. Donc j’ai regardé les résumés et bande-annonce des films sortis en 2013, et je n’en ai pas trouvé d’équivalents. Il y en a un bon nombre où l’on trouve des relations père/fils (ou filles), mais pas de manière aussi centrale que dans les 3 films que j’ai cités il me semble. Il semble y avoir par exemple une telle relation père/fils dans Un ptit gars de Ménilmontant, mais ça a l’air d’être plutôt une intrigue parmi d’autres dans ce film qui a l’air au passage d’être un sommet de masculinisme, de virilisme et de racisme assez hallucinant. Il me semble qu’on trouve aussi ces relations en intrigue « secondaire » dans des films comme Jimmy P. (père/fille), La confrérie des larmes (père/filles), Une place sur la terre (père/fils). Les seuls films où ça a l’air un peu plus central me semblent être Le Mentor de Jean-Pierre Mocky (père/fille), qui a l’air particulièrement grave et horrible politiquement, Tu seras un homme (père/fils) que j’arrive pas à cerner avec seulement la bande annonce, La fleur de l’âge (père/fils) qui a l’air ambiance entre vieux patriarches qu’est-ce qu’on est bien, et enfin Amitiés sincères (père/fille), qui a l’air aussi d’une horreur (un père doit affronter la plus douloureuse des épreuves : accepter que sa fille couche avec un de ses meilleurs amis (à lui)…). On trouve aussi des figures de « nouveaux pères » (La stratégie de la poussette, Casse-tête chinois), ce qui peut avoir aussi une dimension masculiniste (ça a l’air d’être le cas dans Casse-tête chinois par exemple), ainsi que le cas Fonzy (le remake de Starbuck que j’ai déjà cité plus haut). En résumé, j’ai l’impression que le thème de la « réhabilitation du patriarche » est plutôt rare ou secondaire dans les films de 2013 si on regarde la totalité des films français sortis.
Au contraire, il me semble que cette année, ça y va plus franchement dans cette tendance. Outre les 3 films dont j’ai déjà parlé, j’en ai déjà repéré 2 autres qui ont l’air particulièrement velus :
– Avis de mistral, où c’est pas un père mais un grand-père. Le niveau au-dessus quoi… (http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221540.html)
– Salaud, on t’aime !, qui aura peut-être la palme de l’horreur masculiniste de l’année. Rien que le titre, c’est tout un programme. Si je comprends bien, le scénario est en gros celui d’un père qui s’est pas du tout occupé de ses filles, et qui va se réconcilier avec elles, parce que c’est un salaud, mais on l’aime au fond, il est si formidable. En tout cas, le seul extrait que j’en ai vu vaut son pesant en cacahuètes : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19541592&cfilm=207787.htmlTout ça pour dire que j’ai bel et bien l’impression qu’il y a bien un truc qui se joue en particulier en ce début d’année, et un truc bien masculiniste comme il faut. A suivre…
Et sinon, j’ai l’impression que le 3ème schéma narratif que tu identifies Kikuchiyo est absent des films français de 2013 et 2014 (pour l’instant), alors qu’on le trouve avant on dirait, par exemple dans Le fils à Jo (2011) ou Tu seras mon fils (2011) (mais je les ai pas vu donc je suis pas sûr). Ptet que ça veut dire quelque chose politiquement. Chépa.
KikuchiyoInvitéPour Mea Culpa c’est exactement ce schéma là. Je pensais à lui d’ailleurs. Pas la peine de le voir et c’est surtout un mauvais film qui enchaine les clichés.
Pour Casse-tête chinois c’est un peu plus ambivalent. Le point de départ est le divorce d’avec sa femme qui part pour New-York voulant emmener les enfants. Le héros la suit. Elle n’est pas montré de manière très sympathique mais son point de vue est compréhensible. Le héros a gain de cause à la fin en ce qui concerne l’école des enfants et peut rester aux USA. Après il ne reconquiert pas sa femme (ouf) et se remet en couple avec une ex ayant aussi 2 enfants d’un précédents mariage.
Si ce filme fait l’apologie des pères divorcés il n’est pas non plus pro SOS PAPA.Sur le dernier schéma je reconnais que j’ai peu d’exemple et aucun français. Je pensais à « Tel père, Tel fils » notamment.
Paul RigousteParticipantJe regarderai Casse-tête chinois alors quand il sera disponible, ce que tu dis me rend curieux…
Et sinon j’ai entendu beaucoup de bien de Tel père, tel fils. J’ai hâte de le voir du coup. Tu l’as vu toi ? Et tu as trouvé ça bien ?
Sinon à propos de ce dernier type de scénario (celui qui met en scène un père qui doit apprendre à être moins con), je me dis que politiquement ça peut être bien ou moins bien, suivant le propos final. J’ai l’impression que la plupart du temps ça reste assez horrible, car si le père reconnaît qu’il a abusé, au final on est invité à le comprendre (il ne voulait que le bien de ses enfants). Je pense notamment aux scénarios qui mettent en scène une relation père/fille où le père est horrible, mais au fond c’est parce qu’il s’inquiète (type La Petite Sirène, Aladdin, Moi, moche et méchant 2, L’âge de glace 4, etc.).
En parlant de L’âge de glace 4, c’est marrant parce qu’il y a clairement un lien entre le personnage que doublé par Gérard Lanvin en français (Manny le père « surprotecteur », comme ils disent dans le résumé…) et les personnages que joue Lanvin dans ses films (je pense notamment à Amitiés sincères et Le fils à Jo que j’ai évoqués plus haut). J’ai l’impression qu’à chaque fois c’est le même rôle de père autoritaire/directif/casse-couilles qui doit apprendre à laisser vivre ses enfants. C’était juste une remarque en passant.
Après, ce genre de scénario, ça peut être pas mal politiquement si le père se fait clairement remballer à la fin. C’est un peu le cas dans le film In a world… (2013), que j’ai cité dans la page ouverte par Meg sur des films féministes (http://www.lecinemaestpolitique.fr/forums/topic/films-series-et-autres-feministes/). Après le personnage du père reste quand même un peu trop classe/marrant/charismatique à mon goût, même s’il en prend bien pour son grade. Mais bon, globalement, ça me semble être un bon exemple de film qui montre bien cette autorité/influence paternelle comme nocive pour les enfants, et donc intolérable.
Malheureusement, j’ai l’impression que ce genre de scénario est plutôt rare, car dans notre cinéma patriarcal et misogyne, c’est le plus souvent la mère qui est présentée comme possessive/étouffante/nuisible pour ses enfants. Cf. par exemple le truc que j’ai écrit sur les pères et mères chez Disney (http://www.lecinemaestpolitique.fr/peres-et-meres-chez-disney-qui-a-le-beau-role/), ou encore, comme exemple de films français, Un conte de Noël de Desplechin ou le récent Les garçons et Guillaume à table !, dans lequel il est vaguement question du père vite fait, alors qu’on s’attarde bien sur la mère, explicitement accusée à la fin par le fils.
Donc à mon avis, ce genre de scénario peut donner des trucs biens (genre In a world…) comme des trucs horribles. Du moins j’ai l’impression. Je sais pas ce que t’en penses…
- Cette réponse a été modifiée Il y a 10 années, 9 mois par Paul Rigouste.
Paul RigousteParticipantUn autre film qui a l’air prometteur niveau masculinisme : La pièce manquante, de Nicolas Birkenstock, qui va sortir le 19 mars (http://www.youtube.com/watch?v=ZL_XjSGS9D4)
D’après ce que j’en comprends de la bande-annonce, c’est l’histoire d’un pauvre papa que sa femme a abandonné en le laissant seul avec ses enfants (j’ai l’impression qu’en plus la mère s’est barrée comme ça sans rien dire et sans raison claire). Le film a l’air de nous raconter la souffrance de ce père abandonné, qui doit se reconstruire, redécouvrir une nouvelle relation avec ses enfants, patati patata. Bref, ça sent la belle fable masculiniste tout ça…
KikuchiyoInvitéJuste pour signaler qu’un film français sorti cette semaine je crois, raconte l’histoire d’un père ayant fui avec ses enfants en les « soustrayant » à leur mère durant 10 ans.
Il s’appelle « la Belle vie ». Je pense qu’il correspond bien au thème de ce post mais je l’ai pas encore vu.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=223364.htmlPaul RigousteParticipantMerci beaucoup, j’étais totalement passé à côté de celui-là. Et effectivement, il a l’air bien dans le thème :-/ …
TrapipoInvitéThe Walking Dead : la série est en partie conçu autour de Rick, et la relation qu’il a avec son fils qui grandit autour des saisons.
C’est encore plus flagrant dans la dernière saison (saison 4).Mais bon, The Walking Dead ce n’est pas que ça… C’est aussi le culte des armes, ainsi qu’une morale Catho’ omniprésente 🙂
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