Répondre à: Réalisateurs et agresseurs – art et violence sexuelles masculines
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A mon avis Bender ca va plus loin que tu le dit. D’une part les hommes non célèbre jouissent aussi de la même médiatisation bienveillante. Le « drame de la passion » n’est pas réservé à Cantats, et c’est malheureusement une expression encore utiliser par la presse pour décrir les fémicides. Tu pourra le constaté sur ce tumblr dédié au sujet ; http://lesmotstuent.tumblr.com/
Vu les statistiques officielles sur le nombre de viols par an en France (83 000 sans compter les mineurs) et le nombre de condamnations (1356) on peu quant même voire qu’il n’y a pas que Polansky, Allen ou DSK qui sont tranquilles. http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/violences-de-genre/reperes-statistiques-79/
Ca me rappel aussi que Lars Von Triers est cité.
Par exemple dans cet article bien sexiste des page cul-ture du e-monde.fr
Sur le tournage de Dogville (2003), Lars von Trier lui avait demandé, sans succès, de porter un collier de chien. « Je l’aime bien pourtant », soutient Nicole Kidman. Suffisamment pour tenir un petit rôle dans Nymphomaniac, son prochain film. « Lars peut vous demander des choses étranges. Il ne faut pas se laisser intimider et lui répondre droit dans les yeux : « Non », « Tais-toi », ou encore, « Mais que fais-tu donc tout nu sur le plateau ? Va te rhabiller, c’est plus raisonnable. » Là, il se calme, et revient sur Terre. »
Et ici un article qui semble dire en français les même choses que le premier que j’ai cité en anglais
http://www.brain-magazine.fr/article/news/34090-Maria-Schneider-et-Bertolucci-chronique-de-la-domination-ordinaire-sur-grand-ecran
le réalisateur danois avoue exiger que les comédiennes «se soumettent» à lui : «oui, elles se soumettent. Je pense n’avoir abusé de personne, mais je pourrais bien sûr. Et je pourrais être tenté aussi. Mais je ne crois pas l’avoir été». Docteur ?
En 2007, c’est Megan Fox qui subit la tyrannie de Michael Bay dans Transformers : «il est comme Napoléon et veut créer cette réputation démente de mec fou et infâme. Il veut être comme Hitler sur ses plateaux, et il l’est. C’est un enfer de travailler pour lui».
Enfin, en 2013, on commence à prendre un peu plus au sérieux les violences faites aux actrices. En promo pour le film La Vie d’Adèle, Léa Seydoux dénonce le comportement d’Abdellatif Kechiche. Elle dresse le tableau d’un tournage «horrible» et humiliant avec harcèlement moral, non-respect du Code du Travail et scènes de sexe interminables : «nous nous sentions comme des prostituées».
Kechiche, quant à lui, se dit «humilié et déshonoré» par les propos de la comédienne et se planque derrière ses méthodes de travail particulières : «je n’oblige personne à adhérer à ma façon de travailler. Tout réalisateur possède ses propres exigences. En ce qui me concerne, les comédiens doivent incarner des personnages plus que les jouer».
Kechiche lui aussi ne veux pas que les actrices jouent la comédie, il faut qu’elles incarnent, c’est à dire qu’elles souffrent vraiment dans leur chaire. Et c’est pas un hasard si tous ces tortionnaires sont palmés, primés et traité de génis. En fait ils font des snuff movies et appellent ca de l’Art avec un grand A. Les autres dominants adorent, ça les catharsisent comme ils disent.