Films, séries et autres Féministes
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- Ce sujet contient 125 réponses, 4 ps. et a été mis à jour pour la dernière fois par Quotes, le Il y a 1 semaine, 1 jour.
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megInvité
Je cherche souvent des films, série et autres féministes et je suis probablement pas la seule. Je propose qu’ici on echange ceux que nous connaissaons, aimons ou n’aimons pas. Enfin on peu en discuter ici. Je propose quelques idées de présentation pour que ca soit plus sympas à consulté.
J’ouvre le bal avec la série de Jane Campion
« Top of the Lake »
Synopsis : Tui, une jeune fille âgée de 12 ans et enceinte de 5 mois, disparaît après avoir été retrouvée dans les eaux gelées d’un lac du coin. Chargée de l’enquête, la détective Robin Griffin se heurte très rapidement à Matt Mitcham, le père de la jeune disparue qui se trouve être aussi un baron de la drogue mais aussi à G.J., une gourou agissant dans un camp pour femmes. Très délicate, l’affaire finit par avoir des incidences personnelles sur Robin Griffin, testant sans cesse ses limites et ses émotions…megInvitéShe’s the man
réalisé par Andy Fickman en 2006, USA
Comédie – romance
synopsis : L’équipe féminine de foot de Viola ne fera pas sa rentrée cette année. Profitant de l’absence de son frère jumeau Sebastian, elle se déguise en lui pour intégrer l’équipe des Illyria Boys. Mais elle n’avait pas prévu qu’elle tomberait amoureuse de son binôme Duke qui lui-même n’a d’yeux que pour Olivia. Les choses commencent à se corser quand cette même Olivia craque pour Sebastian qui est en fait une fille ! Et que le vrai Sebastian revient plus tôt de Londres en n’ayant aucune idée qu’il a été remplacé sur le campus par sa jumelle.
bande annonce = http://www.youtube.com/watch?v=-OYQym14GaY
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Pour une fois qu’un film féministe n’est pas un drame je ne cache pas mon enthousiasme pour cette comédie.ArrowayMaître des clésBorgen !! Politique à plus d’un titre.
« Borgen, le siège du Parlement et des bureaux du Premier ministre à Copenhague. Chef du Parti centriste au caractère bien trempée, Birgitte Nyborg accède au pouvoir. Petites et grandes batailles… La conquête du pouvoir par une femme et son combat pour s’y maintenir. »
http://www.arte.tv/fr/borgen-le-pitch-les-episodes/7586320.htmlJe ne désespère pas d’écrire une série d’articles sur cette série brillante.
megInvitéOui Borgen c’est une très bonne série j’ai hate de lire ta série d’articles dessus 🙂
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L’affaire Josey AImes
Réalisé par Niki Caro en 2005 – Nouvelle zélande
Drame
synopsis : Divorcée, mère de deux jeunes enfants, Josey Aimes a regagné sa bourgade natale du Minnesota à la recherche d’un emploi. Un seul débouché s’offre à elle : la mine qui, depuis des générations, constitue l’ossature économique et sociale de la région. Le travail y est harassant, mais bien rétribué, et l’on est assuré de s’y faire de solides relations, pour peu que l’on respecte les valeurs et traditions passéistes de ce milieu. Car la mine est un fief masculin, où les rares femmes s’exposent à la méfiance, voire à l’hostilité, d’un certain nombre de mineurs qui jugent qu’elles n’y ont pas leur place et ne voient en elles que des concurrentes potentielles, prêtes à leur ravir leur emploi. Josey, comme ses compagnes, se trouve donc en butte à la malveillance des « fortes têtes », à leurs plaisanteries d’un goût douteux, à leurs insinuations salaces, à leur manœuvres de harcèlement, qui lui deviennent vite intolérables. Mais personne ne veut entendre ses protestations. Pour la hiérarchie, pour ses parents, pour ses compagnes et même pour sa plus proche amie, la déléguée syndicale Glory, rien ne doit troubler l’équilibre et les règles de l’institution. Josey est invitée à tenir tête, à garder le silence, à faire semblant de rien… Mais les incidents se multiplient, et la pression monte de jour en jour, jusqu’à ce que la jeune femme tente l’impensable : porter l’affaire devant la justice. Un acte de défiance sans précédent qui bouleversera sa vie et changera le visage de la justice…
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quant je parlait de films féministes qui sont souvent des drames, ici on est en plein dedans. Un beau film mais préparez vos mouchoirs.
De la même réalisatrice je conseil aussi « PAÏ » qui est plus léger et que je conseil de regarder en famille
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PAÏ de Niki Caro, réalisé en 2003 en Nouvelle-Zélande
synopsis : Paikea nait le jour de la mort de sa mère, qui emporte avec elle le jumeau de Pai. Pai porte le prénom d’un ancêtre des Maoris, venu de la mer à dos de baleine. Selon la coutume maori, c’est le premier descendant mâle de la famille qui prend la tête du clan. Or le seul descendant de la famille est Paikea, une fille, ce qui représente une immense déception pour son grand-père. À douze ans, Paikea décide de néanmoins prouver qu’elle est capable de devenir le leader de son clan, et prouver à son grand-père qu’elle n’est pas une incapable malgré son sexe. Son grand-père refusant de l’écouter, elle appelle les baleines à venir l’aider. Celles-ci s’échouent sur la plage. Voyant cela, son grand-père comprend que quelqu’un a fait quelque chose de grave, sans comprendre qui ou quoi, ni se remettre en question. Tout le village se mobilise pour forcer les baleines à retourner au large, sans succès, jusqu’à ce que Pai persuade la plus grande des baleines de repartir. Dès lors, Koro, le grand-père, ne peut plus nier le pouvoir de Paikea, et accepte finalement que ce soit une fille qui devienne chef de clan.
bande-annonce : http://www.cinemovies.fr/film/pai_e54266megInvitéNe dit rien (te doy mis ojos)
Film dramatique espagnole réalisé par Icíar Bollaín, en 2003.
synopsis : Pilar s’enfuit dans la nuit de sa maison, située dans un quartier résidentiel de Tolède, en emmenant son fils d’environ huit ans. Elle part se réfugier chez sa sœur, une restauratrice d’art qui mène une vie indépendante avec son conjoint écossais, et qui réside dans la partie historique de Tolède. Pilar, victime de violence conjugale, tente de reconstruire sa vie et a commencé à travailler comme caissière dans l’église qui abrite la peinture L’Enterrement du comte d’Orgaz. Grâce à son nouvel emploi, elle commence à se rapproher d’autres femmes. Antonio, son mari, veut la récupérer. Il promet de changer et recourt à l’aide d’un psychologue. Pilar donne une autre chance à son mari et du coup s’oppose à sa sœur, qui est incapable de comprendre son attitude. Malgré les efforts d’Antonio pour suivre les conseils de la thérapie, sa personnalité violente et l’insécurité le pousse à bout et il finit par humilier publiquement sa femme en la déshabillant sur le balcon. Le film se termine avec une fin ouverte, dans laquelle Pilar, escortée par ses collègues, rassemble ses affaires pour commencer une nouvelle vie, tandis qu’Antonio regarde pensif.———-
De la même réalisatrice je conseil chaleureusement « Même la pluie » (También la lluvia) mais c’est pas un film qui parle de féminisme, ca parle plutôt de colonialisme, de racisme et de classissme.
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Même la pluie (También la lluvia)
Drame hispano-franco-mexicain d’Icíar Bollaín sorti en 2011.
synopsis : Un réalisateur, Sebastián, arrive à Cochabamba pour tourner un film sur l’arrivée de Christophe Colomb aux Antilles et sur l’asservissement des Indigènes. Il veut que le film montre le sort des indigènes et le rôle qu’ont joué leurs défenseurs Antonio de Montesinos et Bartolomé de Las Casas. Son producteur, Costa, a choisi la Bolivie pour des raisons de coûts.Le réalisateur choisit parmi ses figurants Daniel dans le rôle d’Hatuey, chef des Taïnos. Daniel est aussi l’un des meneurs du mouvement contre la hausse du prix de l’eau. En effet, une multinationale américaine, Bechtel, a remporté le marché de la distribution d’eau. Elle ferme les puits et oblige les gens à payer 450 dollars par an, alors qu’ils ne sont payés que deux dollars par jour.
Les scènes du film en répétition ou en tournage alternent peu à peu avec les scènes de manifestations à Cochabamba, introduisant un parallèle entre l’exploitation passée et présente des habitants d’Amérique du Sud.
ArrowayMaître des clés+1 pour Tambien la lluvia
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The Lady, 2011, Luc Besson
La vie de d’Aung San Suu Kyi entre 1988 et 2007, son combat politique non-violent face à la junte militaire au pouvoir en Birmanie et les sacrifices personnels auxquels elle a consenti. Un film engagé, filmé dans le secret en Thaïlande, sur une grande dame.
Paul RigousteParticipantUne comédie féministe que j’ai vu récemment et que j’ai vraiment adorée (même si y a plein de trucs critiquables politiquement) : In a world… (2013) , écrit et réalisé par Lake Bell, avec elle-même dans le rôle principal :
(j’ai vu sinon que cette actrice a aussi joué dans un film de 2012 qui a l’air potentiellement pas mal, car réalisé par une femme et avec 3 femmes en rôles principaux Black Rock : http://en.wikipedia.org/wiki/Black_Rock_%282012_film%29. Mais je l’ai pas vu, donc je sais pas si c’est bien)
- Cette réponse a été modifiée Il y a 10 années, 9 mois par Paul Rigouste.
Paul RigousteParticipantUn autre film féministe récent qui me revient est Foxfire, confessions d’un gang de filles de Laurent Cantet, sorti en 2013 et inspiré d’un roman de l’écrivaine Joyce Carol Oates. Je sais pas si vous l’avez vu, mais je pense que ça vaut le coup. Politiquement c’est super à beaucoup d’égards.
caerbannogInvitéUne série inspirée de l’expérience de Piper Kerman incarcérée pendant un an dans une prison de femmes aux US pour blanchiment d’argent et trafic de drogue, aujourd’hui militante au sein de la Women’s Prison Association.
Si Piper Chapman en est le personnage principal, ce sont surtout toutes les femmes autour d’elle: leurs parcours, leurs caractères très divers, leurs interactions qui font de cette série un petit bijou.
Mention très spéciale pour Laverne Cox.
La première saison est sortie, la seconde arrive cet été.LiamMaître des clésSur Foxfire,
Je suis d’accord qu’il y a plein de trucs très chouettes dans ce film, par contre dans mon souvenir sa façon de contourner la question du lesbianisme m’avait posé question. Je trouvais ça un peu insultant, et ça m’avait un peu fait pensé à des récits dans « The Celluloid Closet », où des personnes lesbiennes trouvaient ça très frustrant et énervant que la seule façon dont les relations positives entre femmes pouvaient être montrées à l’écran c’était de l’amitié et c’est tout*, en tout cas l’écrasante majorité du temps.
LiamMaître des clésSur Tambien La Lluvia,
J’ai beaucoup aimé ce film, je l’ai vraiment trouvé très intéressant de plein de points de vue.
Et je trouve d’ailleurs que c’est un film très probant à étudier, car c’est un film qui thématise de manière explicite la question des points de vue, et la façon dont le discours des dominant-e-s ne va pas prendre en compte le point de vue des dominé-e-s.
A ce titre, toute la réflexion sur le colonialisme et le post-colonialisme est tout à fait génial, jouissif, à mon avis extrêmement bien foutu.Et donc la raison pour laquelle je disais que je trouvais ça probant, c’est que le film est (à mon goût) très sexiste, et refuse totalement une réflexion sur cette domination-là.
La scène qui m’avait le plus marqué » à ce niveau-là c’est la scène de tournage où le réa veut filmer les « femmes indigènes » qui noient leur bébés.
Si je me souviens bien de la scène, non seulement le film ne donne pas la parole directement à ces femmes (c’est « l’indigène héros » qui traduit pour elles), mais surtout les cantonne à une rôle horriblement naturaliste et sexiste de mères qui ne peuvent même pas comprendre comment on pourrait éventuellement être amenée à tuer son bébé ou même à lui faire du mal. L’assignation des femmes indigènes à leur condition « naturelle » de mère est dans cette scène totale. Elles n’arrivent pas à articuler pourquoi c’est impossible pour elles, il n’y a pas de dialogue, pas de mots pour expliquer quelque chose qu’à mon avis cette scène décrit comme indescriptible, comme « contre-nature ».
C’est le propre du naturalisme que de se passer d’explication, et il me semble que dans cette scène c’est ce qui est à l’œuvre.
Avec ptet même un truc ajouté à base de « ouais en plus c’est des femmes indigènes alors elles sont encore plus proche de la nature », mais faudrait que je revois la scène pour être sur.Encore une fois, chez les être humains, l’infanticide ça existe et à toujours existé (je recommande vivement l’excellent livre « Réflexions autour d’un taboo, l’infanticide », qui est une collection de récit de femmes qui ont été amené a tué leur nouveau-né et qui expliquent comment et pourquoi), ainsi que dans « le monde animal » (phrase quasi-vide de sens vu que le « monde animal » est tellement vaste et hétérogène que le regrouper sous un terme est totalement réducteur et andro-centré).
Également, il me semble bien que cette scène est quasiment l’unique scène du film où est mis en scène un « point de vue féminin » (que je trouve être une escroquerie). Dans mon souvenir, la seule autre scène où l’on voit la copine du « héros indigène » c’est dans une scène de « care » pour son mari.
Il me semble également (mais je ne me souviens plus très bien, faut l’avouer 🙂 ) qu’il y a une scène avec les démonstrateurs-trices où les femmes indigènes sont encore une fois cantonnées à la sphère maternelle.Bref (ou plutôt, pas bref, vu la longueur ^^), j’ai l’impression que ce film est vraiment intéressant à analyser et réfléchir car il me semble très bien montrer comment on peut remettre en cause de manière très intelligente une ou plusieurs dominations et oppressions, et passer complètement sous silence voire en en reproduisant d’autres, au sein même d’une oeuvre culturelle.
MegInvité@Liam,
Je suis bien d’accord avec les éloges et reproches que tu fait à Tambien la lluvia. La place des femmes y est discutable et je ne pense pas que le film passe le test Bechdel, j’aurais pas du le posté sur le fil des films féministes. Je pense que ca serai l’occasion d’ouvrir un sujet sur les films anti-colonialistes vu que c’est le sujet principal de ce film. Je vais y copié-collé cet échange et mettre le lien ici pour celleux qui voudraient suivre. Et puis je finirais de te répondre là bas.MegInvitéVolver
Comedie dramatique espagnole de Pedro Almodovar sortie en 2006
Madrid et les quartiers effervescents de la classe ouvrière, où les immigrés des différentes provinces espagnoles partagent leurs rêves, leur vie et leur fortune avec une multitude d’ethnies étrangères.
Au sein de cette trame sociale, trois générations de femmes survivent au vent, au feu, et même à la mort, grâce à leur bonté, à leur audace et à une vitalité sans limites.LiamMaître des clés@Meg
Ah oui par contre il ne s’agissait pas du tout de critiquer ton choix de le mettre ici, j’étais même plutôt content de l’occasion de pouvoir dire des trucs dessus, et puis tu l’avait mis là paske c’est la même réa que te doy mis ojos (que j’ai pas vu), et paske c’est un super film.
tout ça pour dire que ma critique portait sur le film pas sur le fait que tu l’avais mis là 🙂
MegInvitéPas de soucis Liam, ton commentaire m’a juste permis d’ouvrir une nouvelle rubrique pour échanger des films sympas.
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Beignets de tomates vertes
Comédie dramatique USA, réalisé par Jon Avnet
De nos jours, en Alabama, Evelyn Couch, femme au foyer, mène une existence monotone jusqu’à ce qu’elle rencontre Ninny Threadgood, une vieille dame extraordinaire, qui va lui redonner goût à la vie. Celle-ci lui raconte sa jeunesse, 60 ans plus tôt, à Whistle Stop, petite bourgade du sud des Etats-Unis. L’histoire que raconte Ninny est celle de l’amitié entre deux femmes : Idgie, forte tête, véritable garçon manqué, et Ruth, douce et remarquable cuisinière. Mariée à Franck Bennett, un homme violent, Ruth finit par appeler Idgie au secours, et s’enfuit avec elle. Les deux femmes décident d’ouvrir un restaurant. Mais Bennett n’a pas dit son dernier mot… -
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