Films, séries et autres sur l’homosexualité masculine

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  • #7090 Répondre
    meg
    Invité

    Je propose ici sur le même modèle que les sujets
    « Films, série et autres féministes » http://www.lecinemaestpolitique.fr/forums/topic/films-series-et-autres-feministes/
    « Films, série et autres anti-colonialistes et anti-racistes » http://www.lecinemaestpolitique.fr/forums/topic/films-series-et-autres-anti-colonialistes/
    et « Films, série et autres antispecistes » http://www.lecinemaestpolitique.fr/forums/topic/films-series-et-autres-antispecistes/
    d’ouvrir un sujet sur les films anti-homophobe ou qui parlent (entre autres) de l’homosexualité masculine.

    J’ai vu cette semaine la première saison de « In the Flesh »
    visuel pour In the flesh
    Une serie de la BBC dont la saison 1 ne comporte que 3 episodes que j’ai trouvé très intéressants. Les questions de l’homosexualité, du rejet homophobe, de l’injonction à la virilité violente, de l’assignation des femmes au maquillage, du VIH, du pardon et aussi des mutilations de guerre et encore j’en oublie.
    Voici le résumé proposé par Allociné
    « Quatre ans après sa mort, Kieren Walker reprend sa place au sein de sa famille et retrouve ses marques dans le village où il a toujours vécu. Personne pensait le revoir un jour. Seulement peu de temps après son décès, par une étrange nuit, des milliers de personnes décédées se sont réveillées. Après des mois de réadaptation et de médication, ces zombies sont aujourd’hui rendus à leurs familles… »

    #7183 Répondre
    Nîme
    Invité

    Je me souviens d’un film québécois, C.RA.Z.Y :

    C.R.A.Z.Y

    Le personnage principal est homosexuel (ou du moins perçu comme tel), mais ça parle plus d’acceptation que d’homosexualité je dirais. Il essaie de trouver sa place parmi ses quatre frères, de répondre aux attentes de ses parents (une mère qui pense qu’il a une relation privilégiée avec Jésus parce qu’il est né le jour de Noël, un père qui veut un vrai petit gars), de devenir « normal » par pensées magiques… Ça mélange plein de choses, mais il y est question d’homosexualité.

    #7211 Répondre
    Mister
    Invité

    Go HBO qui ont une politique d’auteur autour du sujet.

    Oz: Amour fil rouge sur 6 saisons entre Tobias Beetcher (père de deux enfants) et Chris Keller (tueur en serie de… ses amants). Erotisation du corps masculin. Hommes violés. Cancer du sein chez un héro. Dénonciation des propos homophobes. Le clan des gays gagne le controle de la prison au dernier épisode.

    The Wire: Omar White personnage le plus charismatique est homosexuel. Un collegien Micheal aussi. Kima une policière est lesbienne.

    Six Feets Under: David et Keith sont en couple.

    Soprano: Saison 5 un mafiosi quitte la mafia et sa femme pour vivre en couple avec un homme. Il est abattu par une mafia homophobe.

    Deadwood: Calamity James se remet de la perte de Billy Hickok avec une femme.

    Rome; J’ai pas accroché et tout vu mais Jules César était « l’homme de toutes les femmes et le mari de tous les hommes »

    Que des chefs d’oeuvres succés critiques et parfois publics.

    Sinon dans True Blood et Game of Throne ca baise dans tout les sens et il y a des personnages et des arcs narratifs spécifiquement gays.
    Hors HBO, il y a la série Boss (scene de prostitution masculine avec femme et homme, une senatrice lesbienne) qui est sous cotée et des trucs spécifiques genre William et Grace.

    En récent au ciné et en intéressant d’un point de vue cinéphile:

    L’inconnu du lac (chef d’oeuvre)
    La vie d’adèle (Palme d’or)
    Cloud Atlas
    Nymph()maniac

    Plus Tom Boy, Dallas Buyer Club et les Amants Passagers (et tout Almodovar).

    En vieux et marquant Short Bus, Muhuland Drive, Tabou, Happy Together, Crash, My own Private Idaho, Spartacus, Philadelphia…

    #7212 Répondre
    Paul Rigouste
    Participant

    J’ai regardé récemment le film Date and Switch, de 2014, une sorte de comédie romantique/bromance qui tourne autour de deux amis, dont l’un révèle un jour à l’autre qu’il est gay (http://en.wikipedia.org/wiki/Date_and_Switch)

    date and switch

    J’ai trouvé le début très chouette et très drôle (les acteurs et actrices sont supers et beaucoup de blagues m’ont fait rire). Mais petit à petit j’ai trouvé que le film s’essoufflait, et politiquement ça me semblait de plus en plus suspect. J’avais l’impression que le propos c’était « oulala que c’est dur pour les mecs hétéros d’accepter qu’un de leur pote soit gay », donc un point de vue au final très hétérocentré (presque à base de « c’est pas facile pour nous les hétéros non plus d’être éduqués dans une société hétérosexiste », « l’hétérosexisme c’est une oppression qui fait souffrir aussi bien les homos que les hétéros »…)

    Peut-être que si on est gentil-le avec le film, on peut y voir une critique des traditions hétérosexistes et viriles (tout le truc autour du gâteau et de la possession exclusive des femmes), mais bon, je trouve quand même un peu limite ce renversement qui consiste à présenter en quelque sorte l’acceptation des gays par l’hétéro comme une sorte de coming out presque plus difficile que le coming out du gay lui-même (qui vit pourtant dans une famille homophobe à un haut degré, ce qui n’est que peu traité par le film). Je me demande si y a pas une inversion réactionnaire du type « Guillaume et les garçons à table », où à la fin le coming out le plus dur c’est non pas le coming out gay, mais le coming out hétéro-avec-des-poils.

    Et ça m’a saoulé aussi que le personnage de la copine soit réduite au rôle de la fille dévouée aux mecs, à leurs problèmes, toujours prête à les écouter, à leur donner des conseils et à leur remonter le moral. J’ai trouvé ça d’autant plus dommage que je trouve l’actrice très bonne, surtout quand elle fait des blagues. Mais au final le rôle est assez unidimensionnel et pas approfondi.

    Après y a quelques trucs pas trop mal (et encore une fois, toute la première moitié du film est plutôt très réussie je trouve), donc c’est pas totalement horrible de bout en bout, mais bon, je trouve ça quand même assez louche politiquement 🙂

    #7593 Répondre
    Paul Rigouste
    Participant

    J’ai regardé la première saison de In the flesh, et vraiment merci beaucoup Meg pour ce conseil, j’ai vraiment beaucoup aimé. C’est vrai que c’est très dense comme série, ça fait même bizarre de voir un truc avec des zombies qui est aussi intelligent 🙂 , tant les films/séries de zombies d’aujourd’hui sont le plus souvent débiles et/ou réacs (les Walking Dead, World War Z et autres). Bref, merci beaucoup, j’ai hâte de voir la deuxième saison !

    #7725 Répondre
    Mister
    Invité

    Merci pour In the flesh, effectivement.
    Je ne suis pas allé au bouts des films conseillés, pas ma came.

    #8086 Répondre
    jacques
    Invité

    Salut Paul,
    Perso, je ne trouve pas the Walking dead particulièrement réac et débile. Par ailleurs, la série a sans doute ses limites mais elle est aussi intéressante (et discutable bien sûr) sur le plan politique par les différentes formes d’organisations sociales qu’elle présente tout au long de la série.
    Bien à toute l’équipe.
    Jacques

    #8087 Répondre
    Paul Rigouste
    Participant

    Coucou Jacques,
    Je dois vous avouer que je ne me fondais pas sur mon expérience personnelle pour affirmer ça, car je n’ai vu que les premiers épisodes de la saison 1 de Walking Dead (auxquels je n’ai pas du tout accroché), et si je disais que c’était réac, c’était surtout par rapport à ce que m’en avaient raconté des ami-e-s (après c’était idiot de dire que c’était « débile », car c’est un jugement non seulement subjectif, mais en plus qui lorgne vers le mépris de la culture populaire (du genre : une série de la BBC c’est « intelligent », alors qu’une série qui passe sur un Network c’est forcément « débile »), donc je retire 🙂
    Mais pour la dimension politique, ça m’intéresse d’avoir votre avis, pourquoi trouvez-vous ça intéressant ? Parce que de ce qu’on m’en a raconté, j’avais l’impression que c’était réac parce que limité en terme « d’organisations sociales présentées » (après peut-être qu’on m’en a raconté des trucs faux aussi…)

    #8095 Répondre
    jacques
    Invité

    Re salut paul,

    Je n’ai pas le temps de développer, je dois faire plein de trucs là maintenant.
    Cela-étant voici un lien qui vaut ce qu’il vaut mais introduit à une lecture « politique » de la série.
    Je vous promet de revenir !
    Jacques

    http://seriestv.blog.lemonde.fr/2014/04/26/the-walknig-dead-de-la-crise-de-la-democratie-au-retour-de-la-horde-primitive/

    #8096 Répondre
    Paul Rigouste
    Participant

    Re coucou Jacques,
    J’entrevois ce que vous voulez dire après lecture de l’article (vous pensez peut-être notamment à ce que l’auteur appelle « l’utopie anarchiste de société autogérée qui s’établit dans la prison » ?). Ce qu’on m’en avait raconté ressemblait pas mal à ce qu’il décrit des saisons 1 et 2, un truc à base de « dans cet état de non-droit, l’égoïsme naturel des individus ressurgit », ou autre variation sur ce thème que je considère personnellement comme une justification par essentialisation d’un certain ordre politique. Mais bon, encore une fois, je ne peux pas en parler car je n’ai pas vu la série (et je pense que je n’aurais malheureusement jamais le temps de la regarder…)
    Mais si jamais vous avez envie d’en parler, n’hésitez pas, ça m’intéresse de lire votre avis (ou celui d’autres personnes) même si je ne l’ai pas vue. Si jamais ça vous dit, peut-être serait il plus commode de créer un sujet exprès dans le forum, car ce serait dévier ici du sujet proposé par Meg (les films et séries qui parlent de l’homosexualité masculine)
    A bientôt

    #8101 Répondre
    caerbannog
    Invité

    Perso, je n’ai tenu que jusqu’à la saison 3 de Walking Dead, je n’en pouvais plus et je commençais à préférer les morts aux vivants ! Mais il paraît que ça s’arrange après et qu’ils y a de nouveaux personnages qui sauvent le truc (comme Michonne qui a un rôle important dans la BD) mais moi je n’en pouvais plus.
    Essentiellement à cause du couple phare Rick & Lori. Rick, le flic au sang froid à toute épreuve, qui est LE meneur, qui se fait écouter, dont les décisions sont toujours pour censées être bonnes pour : 1) sa famille, 2) le groupe. Sa femme est comparée par un autre personnage à une « first lady » – ce qui fait donc de Rick un Président. Shane (le méga macho) est le pote qui devient le traitre et menteur qui tente de violer la femme de son meilleur ami et qui le dégommerait bien d’ailleurs si le sage de la troupe (Dale) ne l’avait pas à l’oeil et ne l’avait pas surpris en train de viser le héros dans les bois. Lori passe son temps à se rallier et soutenir les décisions de son mari : »tu as fait ce qu’il fallait faire », « tu as raison » … Même quand elle essaie d’avorter et prend des pilules abortives parce qu’elle pense être enceinte de Shane (après avoir couché avec lui, pensant son mari mort). Rick la fait vomir et lui dit que c’est « son bébé » et qu’elle n’a pas le droit de prendre cette décision sans son consentement, à lui, et même si elle pense que la vie de errance, entourée de zombies, est un enfer et qu’elle ne veut pas mener sa grossesse à terme en essayant d’échapper en permanence à la mort. Cette scène est absolument glaçante. Y’avait aucun recul, aucune critique, il était vraiment LE père et LE décideur. Et ça faisait rentrer TWD dans la très longue liste de séries qui montrent que l’avortement c’est pas bien, que le choix ne peut revenir qu’à la femme qui ne peut disposer librement de son corps parce qu’il y a toujours « une solution », ou un homme pour prendre en charge la femme et le foetus parce qu’ils lui « appartiennent bien au final ».
    Et pendant ce temps, y’a toutes ces scènes symboliques où il y a une passation de pouvoir entre le père et son fils qui porte le chapeau du père et qui veut manier les armes à peine 11 ans…
    Toute l’organisation du groupe est super patriarcale avec les femmes qui s’occupent de l’eau, du linge, de la bouffe et les mecs qui font la surveillance, le feu, et réparent les voitures et le camping car. Qui organisent les battues et défendent les femmes. Argh !
    Sauf Andrea qui devient obsédée par le maniement des armes, surveillée de près par le sage (Dale) super paternaliste qui sait qu’elle a des tendances suicidaires parce qu’elle a perdu ses parents et sa soeur.
    Y’a Carol qui est battue par son mari – qui est finalement tué (par un des membres du groupe, si je me rappelle bien, parce qu’il est trop rageux et met en danger le groupe, où s’est fait contaminé je sais plus). Elle pleure un peu tout le temps et est montrée comme attirée par les bad boys qui la maltraitent sans qu’elle sache réagir.
    J’ai arrêté quand Rick, devant tout le monde, tue la fille de Carol qui est devenue vampire et qui était cachée dans la grange et nourrie par la famille du patriarche véto-docteur, qui a aussi sa famille cachée là-dedans. A ce moment là, j’avais plus de sympathie pour les zombies que pour le groupe des vivants.
    Peut-être que c’est à ça que veut mener la série, je n’en étais pas sûre … et en tout cas, j’ai pas pu m’infliger de voir la suite pour le savoir.
    Aïe aïe aïe.
    Après True Blood c’était juste pas possible.

    #8102 Répondre
    caerbannog
    Invité

    Ah et puis y’a les représentations raciales aussi qui sont vachement problématiques, (African-american) T-Dog qui est toujours en périphérie, jamais héroïque et souvent blessé. Et puis Glenn (Asian-american), le gentil bien moins viril que le reste des mecs, souvent proche des femmes ou de Dale, le plus vieux de la bande. Il est montré comme « serviable » et jamais très sûr de ce qu’il fait – tout le contraire de Rick.
    Ça m’a trop agacé ça aussi.

    #8293 Répondre
    jacques
    Invité

    Hello,
    Beaucoup de choses intéressantes et fondées je crois pour ce que tu dis. Cela-étant, la série selon moi, s’est en effet améliorée sur la dernière saison.
    Pour Glenn, je nuancerai ton portrait : il est celui qui dès le départ sauve Rick des hordes des Zombies par son sens de l’initiative et son sang froid. Il est un contrepoint intéressant de manière générale au virilisme du groupe. Le personnage de Daryl lui aussi gagne en profondeur, au contact des femmes du groupe (Carol en particulier dont la trajectoire de femme objet en femme sujet est à noter selon moi).
    Mais bon…
    A bientôt,
    jacques

    #8724 Répondre
    casper
    Invité

    Caerbannog, heureusement que vous n’avez pas regarde la suite car l’arc narratif de la grossesse de Lory ne se fini pas bien du tout.

    ! SPOILER !

    Le bébé se présentant mal, les options se limitent entre une césarienne et sacrifier l’enfant pour sauver la mère. Les zombis attaquant juste a ce moment la, il n’y a pas d’anesthésie, pas de matériel médical, pas de fil pour recoudre, et il faut faire vite. En gros, la « césarienne » va donc consister a ouvrir le bide de la maman au couteau de combat, a vif, et la laisser se vider de son sang. Que va donc choisir la maman ?

    Et bien qu’on la sacrifie dans ces conditions atroces pour sauver le bébé bien sur ! Prenez en de la graine, femmes qui nous regardez !

    C’est d’autant plus ecoeurant que ça n’a absolument aucun sens du point de vue des personnages, qui dans leur situation de survie immédiate ont infiniment plus besoin d’une adulte en bonne sante que d’un bébé.

    #8821 Répondre
    Joffrey Pluscourt
    Invité

    Ah oui et Xavier Dolan est un surdoué débutant mais surdoué qui a réaliser ça:

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurence_Anyways

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