Etudes chiffrées sur les représentations à l'écran
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ArrowayMaître des clés
Une étude qui semble fouillée à partir d’une liste conséquente de films, séries, programmes pour enfants et shows télévisuels (le texte est moins long qu’il ne semble, mais les graphiques concentrent les informations essentielles):
http://seejane.org/downloads/full-study-gender-roles-and-occupations-v2.pdfL’institut de recherche à l’origine de l’étude semble sérieux : Geena Davis Institute on Gender in Media.
Un certain nombre d’autres papiers sont disponibles par là
- Ce sujet a été modifié Il y a 10 années, 9 mois par Arroway.
Paul RigousteParticipantCool, ça a l’air d’être une vraie mine ce site.
Dans le genre, j’avais vu passer il n’y a pas longtemps cette affiche synthétique : http://www.nyfa.edu/film-school-blog/gender-inequality-in-film/
Avec ce genre de schémas :
ou encore :
ou encore (j’ai compris comment on pouvait poster des images alors j’en profite :-))
- Cette réponse a été modifiée Il y a 10 années, 9 mois par Paul Rigouste.
- Cette réponse a été modifiée Il y a 10 années, 9 mois par Paul Rigouste.
Paul RigousteParticipantUne autre source de données à ce niveau, c’est les rapports de la « commission de réflexion sur l’image des femmes dans les médias ».
Là y a celui de 2008 : http://www.labarbelabarbe.org/La_Barbe/Media_files/RAPPORT_IMAGE_DES_FEMMES_VF.pdf
Et là celui de 2011 : http://www.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/RM2011-181P_femmes_ds_medias_RAPPORT_definitif.pdf
(si je me souviens bien c’est pas sur le cinéma, mais sur les médias comme la télé, la radio, les magazines, etc., mais c’est très instructif quand même).
MegInvitéhttp://m-e-u-f-s.tumblr.com/post/77281518154/the-status-of-women-in-the-us-media-2014
et ci dessous un pdf sur le statu des femmes dans les medias en 2014
http://wmc.3cdn.net/6dd3de8ca65852dbd4_fjm6yck9o.pdf
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ici un article du figaro « le CSA veut renforcé la place des femmes à la TV »
agrémenté d’un tableau assez évocateur
——–« La critique cinéma : une pratique au masculin singulier ? »
Internet a peut-être démocratisé la critique ciné, mais ne l’a certainement pas diversifiée. Dans son étude intitulée Gender @ the Movies: On-line Film Critics and Criticism” (PDF), Martha M. Lauzen, du Centre d’étude des femmes à la télévision et au cinéma de l’université de Sans Diego, a décortiqué pendant deux mois les critiques postées par 145 “top utilisateurs” du site spécialisé Rotten Tomatoes. Conclusion :
Au printemps 2013, 82% des critiques ont été signées par des hommes, contre 18% par des femmes.
A l’automne 2007, Lauzen trouvait que 70% des critiques ciné publiées dans les 100 premiers quotidiens américains étaient écrites par des hommes.
L’analyse démontre également qu’une large proportion des critiques écrites par des femmes concerne, à 36%, des réalisations… féminines.
David Honnorat, cofondateur du site spécialisé Vodkaster, confirme que la tendance est aussi française : sur les 168 Ambassadeurs, les membres les plus actifs reconnus par la communauté, il n’y a que 34 profils féminins.
via http://m-e-u-f-s.tumblr.com/post/51637749337/la-critique-cinema-une-pratique-au-masculin
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Un peu de data cinéma — ça tombe bien, le festival de Cannes vient de commencer. Vulture a comparé l’âge d’acteurs superstars comme Tom Cruise, George Clooney ou encore Harrison Ford et celui des actrices qui jouent l’objet de leur affection. Verdict : les hommes vieillissent mais pas leur partenaire à l’écran. Exemples : Richard Gere (60 ans) + Hilary Swank (35), dans Amelia. Eva Mendes (27 ans) + Denzel Washington (46) dans Training Day. La palme est pour Liam Neeson, 61 ans au compteur, qu’on retrouve avec Olivia Wilde, 29 ans, dans Third Person.
http://www.vulture.com/2013/04/leading-men-age-but-their-love-interests-dont.html
via http://m-e-u-f-s.tumblr.com/post/50563173047/leading-men-age-but-their-love-interests-don-t
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megInvitéCombien de séries diffusées sur HBO depuis 2008 ont été créées par une femme ou une personne de couleur ? ZERO.
via http://m-e-u-f-s.tumblr.com/post/78756330664/who-creates-drama-at-hbo-spoiler-des-hommesmegInvitéEn 2013, seulement 15% des premiers rôles à Hollywood étaient tenus par des femmes
http://www.slate.fr/culture/84539/premiers-roles-hollywood-femmes
Les données de Martha Lozen portent sur une année où l’on aurait pu croire à une certaine amélioration. Entre Sandra Bullock dans Gravity et Jennifer Lawrence dans Hunger Games, que cite The Guardian, des femmes ont campé des rôles principaux en 2013. Et pourtant. Martha Lozen tient à rappeler que ce n’est qu’une apparence. Elle s’exprime dans le quotidien britannique:
«Beaucoup de gens pensent que le nombre de premiers rôles et de personnages féminins augmente, c’est pourquoi il est important de regarder les chiffres. C’est très facile d’être induit en erreur par quelques cas très en vue.»
megInvitéLe cinéma féminin grignote son retard : http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/entreprendre-articles-section/entreprendre/3522-le-cinema-feminin-grignote-son-retard
Cette étude avait été commandée par les ministres de la Culture et des Droits des femmes en marge du dernier Festival de Cannes. Le 25 mars, le Centre national du cinéma (CNC) a publié son premier rapport détaillé sur « la place des femmes dans l’industrie cinématographique et audiovisuelle ».
23% de réalisatrices en 2012, contre 18,4% en 2009
5,6 fois plus d’argent dans les films d’hommes
une réalisatrice est largement moins payée qu’un réalisateur. Son salaire moyen est inférieur de 31,5 %.
Les films de femmes rapportent moinsMais c’est dans les profondeurs de l’étude qu’on trouve l’observation sans doute la moins encourageante : depuis 2009, la part des entrées des films réalisés ou coréalisés par des femmes a tendance à se réduire. Et ces films rapportent moins que ceux réalisés par des hommes : ils réalisent en moyenne moins d’entrées par euro investi.
L’étude n’apporte aucune explication à ce constat, notant simplement que « d’une manière générale, les films réalisés ou coréalisés par des femmes sont à budgets plus faibles et moins grand public que les films réalisés par les hommes. »
Est-ce parce que les films à gros budget – donc surtout masculins – ont une meilleurs exposition en salles ? Est-ce du aussi au genre des films ? Car davantage que les hommes, les réalisatrices privilégient les comédies dramatiques ou les drames. Les films d’aventure et les thrillers, eux, sont exclusivement masculins. Les comédies sont aussi plus masculines, et ce sont elles qui attirent en moyenne le plus de spectateurs. D’ailleurs, sur les 20 films de femmes ayant réalisé le plus d’entrées entre 2008 et 2012, plus de la moitié (11) sont des comédies. Alors que ce genre ne compte que pour 1 film sur 5 réalisé par une femme.
megInvitéLa représentation des catégories socioprofessionnelles à la télévision
Il n’en demeure pas moins que l’écart est énorme. Les cadres sont huit fois plus souvent présents qu’ils le devraient si le temps d’antenne était réparti en fonction de leur part dans la population et ils sont 26 fois plus présents que les ouvriers. Si l’égale présence n’aurait pas grand sens, c’est l’ampleur du déséquilibre qui est marquant. On peut difficilement penser que ce phénomène n’a pas de conséquences auprès de la population et des commentateurs, sur la construction de l’image des catégories sociales et sur la représentation des intérêts des catégories les moins favorisées. Enfin, autant il existe un débat sur la présence des femmes et des minorités visibles sur le petit écran, autant celle de la présence des différents milieux sociaux est totalement absente.
megInvitévoila le lien
http://inegalites.fr/spip.php?article1493megInvitéFemmes scénaristes : un état des lieux accablant
Après les différentes polémiques sur le peu de réalisatrices en compétition au Festival de Cannes ces dernières années (2 en 2014, 1 en 2013, aucune en 2012), une étude récente dénonce la faible part de femmes scénaristes dans le cinéma français.
Camille Haddouf, chercheuse en économie à l’Université de Paris I et la scénariste Isabelle Wolgust dressent en effet un état des lieux accablant de la situation des femmes auteurs (scénaristes et réalisateurs qui écrivent eux-même leurs scénarios) sur la période 2003-2012.
Sur les 887 scénaristes comptabilités, seulement 27% sont des femmes, un chiffre qui tombe à 22% pour les réalisateurs écrivants. Aucune femme scénariste dont l’activité principale est l’écriture de scénario n’aurait par ailleurs écrit sans partenaire masculin pendant la décennie.
A noter également que plus le budget des films augmentent, plus la part de scénaristes de sexe féminin diminue : parmi les scénaristes, 20% écrivent des films à petit budget (moins d’un million d’euros) contre 7% pour des films de plus de 15 millions tandis que parmi les réalisatrices écrivantes, 18% écrivent des films dont le budget est inférieur à 1 million d’euros et seulement 3% des films dont le budget dépasse 15 millions.
Seul point positif, les choses évoluent doucement mais sûrement puisqu’entre le début et la fin de l’étude, la part des femmes scénaristes est passée de 15% à 34%. Celles des réalisatrices écrivantes s’élève désormais à 25% contre 17% en 2003.
La Guilde française des scénaristes met en garde contre ce « plafond de verre »qui étouffe la création dans le cinéma français et rappelle que depuis la création des César en 1976, 16 femmes ont reçu celui du meilleur scénario original ou adaptation mais l’ont toujours reçu avec au moins un homme, à l’exception de Coline Serreau (à deux reprises pour Trois hommes et un couffin en 1986 et La crise en 1993) et de Tonie Marshall pour Venus Beauté (Institut) en 2000.
Seule une réalisatrice a remporté le César du meilleur réalisateur (Tonie Marshall pour Venus Beauté (Institut)), et quatre le César du meilleur film (Coline Serreau pour Trois hommes et un couffin en 1986, Tonie Marshall pour Venus Beauté (Institut), Agnès Jaoui pour Le goût des autres en 2001, Pascale Ferran pour Lady Chatterley en 2007).
Mais si les chiffres viennent confirmer ce que l’on savait déjà, les propositions et solutions ne se bousculent pas au portillon, notamment pour informer et éduquer dès le plus jeune âge les scénaristes de demain, mobiliser les professionnels ou encore sensibiliser au problème le corps enseignant et les écoles de cinéma. En attendant, le combat pour faire évoluer les mentalités s’avère plus crucial que jamais. Où l’on reparle des stéréotypes de genre, alors qu’écrire ne nécessite pourtant aucune caractéristique physique particulière.
http://ecrannoir.fr/blog/blog/2014/05/06/femmes-scenaristes-un-etat-des-lieux-accablant/
MegInvitéÉtudes sur les stéréotypes féminins qui peuvent être véhiculés dans les séries de fiction, les émissions de divertissement et d’animation
Le projet de loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes entend confier au Conseil supérieur de l’audiovisuel la mission de veiller à l’image des femmes dans les programmes audiovisuels, notamment en luttant contre les stéréotypes sexistes qui peuvent y apparaître.
Pour mener à bien cette mission, le CSA a souhaité, dans un premier temps, procéder à une étude objective des éventuels stéréotypes véhiculés dans certains programmes audiovisuels.
LiamMaître des clésmerci meg pour tous ces chiffres et liens, c’est absolument génial comme ressource!
megInvitéy a pas de quoi Liam, dès que je trouve des states sur le sujet je les postes ici ca me permet de les retrouver après. Je me dit que tout ca servira un jour pour un article ou pour étoffer une discussion dans les commentaires du site.
Bonne journée à toimegInvitéhttp://stephenfollows.com/gender-of-film-crews/
Women make up only 23% of crew members on the 2,000 highest grossing films of the past 20 years.
Only one of the top 100 films in 2013 has a female Composer.
In 2013, under 2% of Directors were female.
The only departments to have a majority of women are Make-up, Casting and Costume
Visual Effects is the largest department on most major movies and yet only has 17.5% women
Of all the departments, the Camera and Electrical department is the most male, with only 5% women
Musicals and Music-based films have the highest proportion of women in their crews (27%).
Sci-Fi and Action films have the smallest proportion of women (20% and 21% respectively).
The films with the highest percentage were “Mean Girls” and “The Sisterhood of the Travelling Pants” (42%).
The most male crews were “On Deadly Ground” and “Robots” (10% female).
There has been no improvement in the last 20 years. The percentage of female crew members has decreased between 1994 (22.7%) and 2013 (21.8%).
The three most significant creative roles (Writer, Producer and Director) have all seen the percentage of women fall.
The jobs performed by women have become more polarised. In jobs which are traditionally seen as more female (art, costume and make-up) the percentage of women has increased, whereas in the more technical fields (editing and visual effects) the percentage of women has fallen.Paul RigousteParticipantUn visuel que Caerbannog a mis en lien dans son article sur Le Majordome, et que je colle ici pour centraliser ces infos chiffrées :
(pour voir en plus gros : https://www.nyfa.edu/img/nyfa-news/black-inequality.jpg)
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