Débunkage-party
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RomainInvité
Je propose que l’on décortique et critique tous ensembles cet article trouvé sur le net.
Je commence: « Ces femmes (les féministes) vivent dans une vengeance perpétuelle. »(l.5).
Donc,on combat la discrimination des salaires par vengeance ?
Et,il n’y a que des femmes chez les féministes ?Bonne chance pour le restes !
benderInvitéPour commencer je dirai que l’auteur de cet article a commis un énorme oubli. Simone Simone de Beauvoir a quand même une place centrale (voir la première) au sein du mouvement féministe. De plus selon ses critères c’était une perverse vu qu’elle était bisexuelle et vivait en couple libre avec Sartre.
Bref ça sent le travail bâclée.
Ensuite je suis très choqué par le passage sur Lucrèce. Elle est la seule à être mise en valeur avec Marie-Antoinette (elle était féministe elle ?), parce qu’elle s’est suicidée après un viol. Ce raisonnement est proprement dégueulasse.
RomainInvitéC’est Christine de Pisan (1364-1430) qui est considéré la première féministe (quoique l’on utilise plutôt le terme de proto-féminisme).Et Simone de Beauvoir est surtout lié a la Seconde vague du féminisme (qui couvre les années 60 et 70).A part ça, vous avez raison.
J’ai d’autres critiques a faire sur l’articles,mais vu que c’est un « débunkage-party »,je laisse aux autres la critique de l’article.
benderInvitéQuand je disais première c’était au niveau de l’importance pas de la chronologie
WolfgirlInvitéPour ma part, deux choses me choque particulièrement à la première lecture :
– Le 8 mars totalement détaché de ses dimensions historique, militante et politique (là aussi un manque flagrant de recherche, même si il faut bien avouer que le marketing autour de cette journée n’aide pas beaucoup).
– Le fait que la seule sexualité acceptable pour une femme soit l’hétérosexualité monogame, de préférence selon le modèle catholique. Les 3 seules à être un tant soit peu mise en valeur et considéré comme respectable par l’auteur/trice de l’article sont : Lucrèce pour s’être suicidée et échapper ainsi à la honte d’être victime d’un crime ; Louise de La Vallière pour être devenu carmélite ; et Marie-Antoinette pour avoir réaffirmer sa foi au moment de mourir. Les autres qui ont eu l’audace (ou l’obligation) de vivre leur sexualité hors de ces limites ne méritent pas mieux que le mépris. -
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