120 battements par minute
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Douffie ShprinzelInvité
C’est sur le début d’ACT UP et ça sort le 23 août. J’ai hâte !
ArrowayInvitéEt selon des sources fiables, il est bien 🙂
KikuchiyoInvitéOui le film est bien.
Il montre le fonctionnement de l’asso avec beaucoup de réunion, de débat et les actions qui viennent à la suite. très bonne partie car le groupe est bien mis en avant avec quelques fortes personnalités mais qui comptent toutes.
et aussi dans une 2ème partie qui montre plus la relation amoureuse entre 2 des membres de l’asso (Sean et Nathan), qui personnalise la raison de leur lutte.
Sans être membre d’act up (ou d’autres assoc’) ça m’a paru très juste.BenzoInvitéJ’ai également beaucoup aimé ce film 🙂
Il vaux quand même mieux éviter d’y aller seul-e si on est émotif-ve parce qu’il est dur.
Je trouve qu’il aborde beaucoup de questions (SPOIL), telles que l’usage de la « violence » dans la lutte (c’est quoi la violence? pourquoi et pourquoi pas l’utiliser, comment, avec qui….?) et l’euthanasie également.
L’histoire d’amour et les scenes de relations sexuelles m’ont plu, parce que des films pas hétéro centrés ça fait du bien (et je trouve que, contrairement à la vie d’Adèle auquel les gens assimilent 120 BPM (wtf? les seuls films qu’iels connaissent non hétéro ???), la relation sexuelle n’était pas hétéronormative).
Les acteur-ices sont fabuleux-ses. Les sujets de discorde entre les membres d’act up sont également très intéréssant, parce qu’il s’agit toujours de questions de fond. De plus, il est rappelé a quel point act’up a politisé la marche des fiertés (et plus recemment, la marche du 8 mars), tendant toujours vers plus d’inclusivité. Il est répété 2 fois dans le film je crois que les 1ères victimes sont les gays, les TdS, les toxico et les étranger-es, rajoutant à la violence de la maladie le mépris d’état. Enfin je l’ai trouvé super complet et super cool. Mais y a peut être des truc que j’ai pas vu aussi. J’ai hate de lire les critiques ici 🙂BenzoInvitéEdit : je pense qu’il parle aussi
-de la place des aidants familaiux
-de l’accompagnement sexuel
-de la nécessité d’une lutte communautaire
-l’intersectionnalité des luttes
-de la réduction des risques au sens super large
-la violence d’état et la violence policière
-les lobbys de la santé (si ça parait le thème principal du film, je trouve qu’il en fait juste parti, au milieu de beaucoup d’autres).
Et je trouve qu’il est juste lorsqu’il met à l’écran les différents mode de transmission du VIH, pour lutter contre le cliché (toujours présent) comme quoi les gens n’avaient qu’a pas faire ceci ou cela ou comme quoi le sida ne touche que certains milieux (un client m’as deja dis « t’inquiète je suis cadre » pour obtenir un rapport non protégé ^^⁾.
Et je le trouve magistraaaal lorsqu’il ne perd pas de temps à tergiverser sur réduction des risques VS incitation. Le parti est pris dès le départ. Donner des capotes et/ou des seringues ce n’est pas de l’incitation. Et j’ai trouvé ça génial. Le débat du film ne se situe pas la.
Après l’avoir vu une 1ère fois, je me suis dit qu’il manquait un truc à la fin, avant le générique, pour expliquer où on en étaient aujourd’hui (ex. le distributeur de capotes dans les lycées?? le taux de contamination des personnes toxicomanes? les salles d’injection de drogue? les traitements contre le VIH et leur distributions? la santé dans les prisons? la santé des travailleur-ses du sexe? la santé des personnes trans*? ….) mais il aurait fallu tellement de texte, que ça n’en valait pas le coup. Du coup,rétrospectivement, je trouve que ça donne envie aux gens d’aller se renseigner. Et, en 1er lieu, auprès d’asso communautaires (comme act’up).Autrement, j’ai une grosse interrogation : le rôle de la mère. Je le trouve très bisarre (Nathan dit « il est mort ». Elle repond « mince…………deja? ». Je n’ai pu m’empêcher de le lire comme une métaphore des rapports qu’on entretient avec sa famille lorsqu’on est LGBT/séropo/toxico/TdS/… ( du coup distant ou inexistant en fontcion des cas). Mais elle est quand même la sur la fin du film et dis des truc pertinents (le courage, dans l’éloge posthume). Du coup je comprends pas….
Voila. Dans l’attente de la lecture de personnes plus formées que moi.TroispommesInvité(C’est marrant, il me semblait avoir déjà écrit ce message mais j’ai dû louper une étape)
@Benzo au sujet de la mère :
Pour moi, dans cette scène, Nathan, Sean et sa mère sont d’accord pour une euthanasie. C’est d’ailleurs pour cela que Sean dit à Nathan « tu feras bien attention de ne pas te piquer ». Moi, c’est cette phrase là qui m’a fait tilt, pourquoi lui dire cela alors que Nathan s’occupe depuis des mois des perfusions de Sean ? Je pense que la mère est juste surprise par la rapidité de l’effet du produit. Ils espérait sûrement constater sa mort au petit matin, et finalement Sean s’endort, Nathan fait l’injection, il s’installe pour dormir près de lui et constate que quelque chose ne va pas. Mince, il est déjà mort !Après, pour le personnage de la mère, je pense juste qu’il n’est pas développé car il n’est pas central dans le film, mais moi, je n’ai pas une vision négative de cette mère bien au contraire.
Ses propos, dans la scène que tu cites, sont open ; elle paie le loyer de son fils ; on comprend aussi qu’elle connait bien Nathan et que notamment quand Nathan dit à Sean « On est en train de repeindre l’appartement », ce « on » finalement, c’est lui et elle. La relation entre Sean et Nathan s’étale sur au moins un an (deux gay pride) peut-être même deux et l’on voit essentiellement les passages de cette relation liée à Act Up.
En plus, il y a des référence au Chili et perso, moi, je projette aussi le fait qu’elle est fui la dictature chilienne après la mort de son mari. Les années correspondent. Mais, bon, le Chili est à peine évoqué donc c’est purement une projection de ma part.Voilà,
3PTroispommesInvitéDésolée pour les fautes d’orthographe, j’avais pas relu….
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