Répondre à: Les meilleurs épisodes de The Twilight Zone (1959-1964)
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Mon épisode préféré et en même temps celui qui m’avait fait le plus peur quant j’étais petite c’est le n°36 – Un monde à soi / A World of His Own
Je met le résumé mais attention il spoile pratiquement toute l’histoire alors ne lisez pas la suite si vous voulez découvrir cet épisode.
Gregory West, écrivain, a la capacité de rendre réel tout ce qu’il dicte dans son dictaphone… Il essaie du moins d’en convaincre son épouse Victoria, qui pense l’avoir entrevu dans les bras d’une belle jeune femme. Étant considéré par son épouse comme menteur ou fou, Grégory doit montrer qu’il est de bonne foi : il fait donc apparaître Mary, sa maîtresse imaginaire, qui devient réelle quand il la décrit. Puis il la fait disparaître en détruisant la bande magnétique sur laquelle il l’avait décrite. Néanmoins Victoria croit encore à un coup monté et décide d’appeler l’hôpital psychiatrique pour enfermer son mari. Gregory, cependant, a plus d’un tour dans son sac, notamment celui de supprimer Victoria, qui elle aussi était une création de son imagination ! Gregory est maintenant libre de faire réapparaitre Mary, bien plus agréable à vivre.
Cet épisode m’avais vraiment retourné la tête. Je m’étais demandé si c’était vraiment une fiction et si les femmes n’aient pas été « écrites » par les hommes pour être leurs servantes et leur souffre douleur. Je me pause toujours la question à vrai dire :s
D’ailleurs à l’époque mon frère avais pas compris pourquoi l’histoire m’avais choqué autant, lui il trouvais ca plutot sympas. Pas besoin d’expliqué à qui chacun·e de nous nous étions identifié·e·s.
Cette semaine j’ai vu le film « Chaire de poule / Goosebumps » – et la aussi attention spoiler – Il y a dans ce film ce même truc du personnage féminin qui est « écrit » par un homme pour servir à son agrément. Le perso féminin plait tout de suite au héro au début je me suis dit qu’elle était typique une « Manic dream pixie girl » un peu mixé avec le syndrome Trinity mais dans le film elle ne fait pas grand chose, est assez fade et passive et fini par donné sa « vie » pour sauver le monde et les hommes protagonistes du film. Ca m’a fait bizarre de retrouver cette histoire qui m’avais tellement marqué dans The Twilight Zone. Je trouve qu’elle traduit bien le problème des représentation féminine dans les films et autres créations artistiques. C’est une sorte de pygmalion ultime, et de révélateur du pouvoir énorme des auteurs et pourquoi le milieu artistique est aussi fermé et hostile aux femmes auteures.